Méditation pour le huitième dimanche du temps ordinaire.
Cette interpellation à vivre l’instant présent n’est pas facile à vivre. Il y a tellement de choses qui nous tracassent, nous donnent du souci. Jésus nous invite à faire confiance au Père, à nous abandonner à sa miséricorde. Mieux vaut le servir que d’accorder trop d’importance à l’argent, aux biens matériels, comme s’ils pouvaient sauver, car « nul ne peut servir deux maîtres » (Mt 6, 24).
Jésus insiste sur la bonté du Père qui prend soin de ses enfants. Il a certainement médité ce beau texte du prophète Isaïe qui fait parler Jérusalem : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. » Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. Car je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, j’ai toujours tes remparts devant les yeux. » (Is 49, 14-15)
Les fidèles de Jérusalem avaient toutes les raisons du monde de se lamenter. Le peuple était en exil en Babylonie ; il expérimentait l’absence et le silence de Dieu. Mais les croyants de cette époque n’ont pas lâché, convaincus que Dieu ne pouvait pas les abandonner, puisque son nom est gravé sur leurs mains, tatoué dans leur chair. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier