Cette année, l’argent récolté sera reversé à la Fondation Jérôme Lejeune.
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Depuis cinq ans, les Potimarrants brûlent les planches des théâtres. Pour cette sixième saison, la troupe entre dans une nouvelle ère et se développe dans toute la France.
Cinq troupes partout en France
La troupe, créée en 2011 par Jean-Baptiste Darantière à Nantes a, en sa sixième année, essaimée un peu partout sur l’Hexagone. Après Nantes en 2011 puis Angers et Lyon en 2014, les Potimarrants ont ouvert en cette rentrée 2016 deux troupes supplémentaires à Paris et Marseille. Un développement qui n’est pas sans conséquences : « D’un budget annuel de 7 000 euros en 2011, on est passé à 50 000 pour la saison 2016-2017, un investissement qui a nécessité une campagne de dons notamment par le biais de la plate-forme Credofuding . Il faut savoir qu’une représentation coûte environ deux mille euros précise Jean-Baptiste Darantière », président de l’association.
Pourquoi ces villes ? « Tout simplement parce que je suis nantais, que j’ai été amené à faire mes études à Angers, que je travaille à Paris et que j’ai des amis à Lyon et à Marseille qui ont voulus tenter l’expérience », sourit le comédien, metteur en scène et Président tout à la fois de ses Potimarrants.
De février à juin et jamais en même temps, les troupes vont donc se produire dans les cinq villes auxquelles elles se rattachent. Honneur aux anciens, ce sont les « Potinantais » qui ouvriront le bal du 8 au 12 février à Nantes avec « Les prés Saint-Gervais », un vaudeville de Victorien Sardou.
Une troupe chrétienne
Revendiquant clairement et sans complexe son identité chrétienne, la troupe compte en effet un aumônier ou plutôt un « PotiPadre », le père Hubert Lelièvre. « L’un des objectifs est évidemment de grandir spirituellement par le théâtre », affirme à ce sujet Jean-Baptiste, lui-même très influencé par le bienheureux Pier-Giorgio Frassati.
La troupe consacre d’ailleurs l’intégralité de ses bénéfices à une association caritative. L’année dernière, c’était SOS Chrétiens d’Orient, cette année il s’agit de la Fondation Jérôme Lejeune.
Les Potimarrants, une marque qui monte…
La troupe, qui ne compte pourtant que des amateurs et un “stagiaire », précise fièrement Thibault Deslandes. Etudiant et comédien chez les Potiparisiens, le jeune homme travaille actuellement pour l’association en tant que stagiaire conventionné et bénévole notamment sur l’animation des réseaux sociaux. « J’ai alerté le PotiSyndic mais il m’a certifié que tout cela était légal », précise-il avec une pointe d’humour.
La troupe peut également compter sur l’entreprise Johnson and Light dont le patron, Chris Johnon, assure aux comédiens un soutien logistique et technique digne de professionnels. De fait, chaque troupe est composée certes de comédiens, mais aussi de musiciens, d’attachés de communication, de leveurs de fonds et de mille autres petites mains prêtes à tout pour donner de son temps et qui contribuent à faire rayonner la troupe.
Les comédiens ont, par ailleurs, été parrainés pendant deux ans par le célèbre acteur Michael Lonsdale entre 2014 et 2016. Aujourd’hui c’est le non moins estimé et célèbre Roland Giraud qui parraine la grande troupe qui compte aujourd’hui la bagatelle de 150 membres tout secteur confondu.
Nantais, Lyonnais, Angevins, Marseillais et Parisiens vous êtes prévenus.