Pour les socialistes, les attaques contre la famille restent la priorité. L'avortement était déjà un sujet tabou. Mais avec la proposition de loi Coutelle — initiée par Laurence Rossignol et sa complice Marisol Touraine — qui devrait être votée à l'Assemblée nationale le 1er décembre, parler de l'avortement relèvera dorénavant du pénal. Manuel Valls a décrété l'urgence : il faut que cela passe avant la fin du quinquennat et que l'on en parle le moins possible au Parlement !
Ainsi, diffuser des « présentations faussées, (...) dans un but dissuasif, sur la nature, les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une IVG » sera passible de prison. Faussé, c'est être contraire au « vrai », mais comment déterminer la vérité ici ? L’usage de l’expression « but dissuasif » révèle que celle-ci sera définie par les sentences des hauts fonctionnaires sur le site Internet du ministère de la Santé.
Il s'agit ni plus ni moins d'une entrave à la liberté d'expression.
Madame Rossignol se permet même d'affirmer : « La liberté d'expression n'inclut pas le droit au mensonge » sur le Huffington post. Pour elle, le mensonge consisterait à contredire le site gouvernemental dont la gestion est confiée au planning familial ! Alors que ce site affirme – contre toutes les études sérieuses faites à l'étranger – qu'il n'y a pas de conséquences psychologiques après une IVG. On est pris de vertige !
C'est une opération de basse police, si sur un sujet aussi complexe, on empêche tout discours non conforme à celui imposé par le planning familial.
Notons quelques bizarreries dans cette histoire :
Face à une telle entrave à la liberté d'expression, que les socialistes ne nous parlent plus de valeurs républicaines !
Ceux qui défendent la liberté en France, ce sont les chrétiens.
Comme le cardinal Vingt-Trois le disait le 30 septembre : « Si on arrive à interdire de s’exprimer sur les conséquences de l’avortement, on entrera complètement dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire ».
En ces temps où se prépare l'alternance, il serait bon de savoir quelle est la position des candidats députés concernant la liberté d'expression sur l'avortement.