Surtout un grand acte de charité.
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Que ce soit dans les centres fixes en grandes villes ou dans les centres mobiles en province, les médecins recueillant les dons de sang passent l’année entière à sillonner la France pour récolter le précieux liquide nécessaire aux hôpitaux du pays. Contrairement aux clichés bien souvent répandus, tout le sang issu de ces campagnes n’est pas stocké dans l’attente interminable d’une victime grave, les transfusions sont quotidiennes dans les hôpitaux : interventions chirurgicales, accidentés, cancer, anémies sévères… Au moins un proche pourra en témoigner, le don du sang est une bonne œuvre, utile et salvatrice. Malheureusement, peu de gens savent combien anodin peut être cet acte pour le donneur, alors qu’il sera toujours vital pour le “chanceux” qui le recevra.
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Devoir du chrétien
Si Notre Seigneur a versé tout son sang pour le salut des âmes, pourquoi ne pas suivre, à notre échelle, cet exemple édifiant ? Rouvrons nos catéchismes d’enfants, et remettons les termes à leur place.
À quoi se réduisent nos devoirs envers Dieu et envers le prochain ?
Nos devoirs envers Dieu et envers le prochain se réduisent à la charité, c’est à dire à l’Amour de Dieu, “le plus grand et le premier commandement”, et à l’amour du prochain, “qui lui est semblable”.
“De ces deux commandements”, a dit Jésus-Christ, “dépendent toute la loi et les prophètes”.
Qu’est ce que la charité ?
La charité est la vertu surnaturelle par laquelle nous aimons Dieu pour lui-même, par-dessus toute chose, et le prochain comme nous-mêmes pour l’Amour de Dieu.
Voilà qui est dit pour la théorie. Et dans la pratique, la charité s’applique au quotidien par des gestes simples comme le don du sang ! Contrairement à une idée trop répandue dans notre siècle, nous ne “disposons” pas de notre corps. Par le baptême et l’Eucharistie, il nous appartient autant qu’il appartient au Christ et à son Église. Offrir une infime partie de soi pour le salut d’une vie devrait donc être un acte éminemment chrétien.
Comment s’y prendre ?
Il existe plusieurs dons du sang : le don du sang total, le don de plaquettes et le don de plasma. Pour chacun de ceux-là, il faut être en bonne santé et avoir entre 18 et 65 ans.
Le plus courant est le don du sang total : il consiste à prélever entre 400 et 500mL, à l’aide d’une petite aiguille (pas douloureuse, c’est promis !).
Le don de plaquettes est fait de la même façon que le précédent, à la différence qu’on ne prélève qu’une partie du sang. On ne peut le conserver que cinq jours, d’où l’importance de l’abondance de dons : elles préviennent les hémorragies et sont nécessaires lors des chimiothérapie, radiothérapie, leucémie, etc.
Le don de plasma, toujours opéré de la même façon, prélève 750mL d’une autre partie du sang, indispensable au traitement des grands brûlés, des polytraumatisés, des hémophiles, etc. Il peut se faire toutes les deux semaines !
Il y a bien sûr quelques restrictions : les femmes enceintes, les personnes malades (maladies graves ou simple virus), tatouage ou piercing récents, soins dentaires en cours, chirurgie récente… Tout est détaillé sur place au cours de chaque démarche de don, ou sur le site de l’EFS. Si nombreuses que puissent être ces restrictions, elles vous permettent de donner votre sang au moins une fois par an, ce qui semble être un minimum.
Alors prenons notre courage à deux mains, oublions la peur de l’aiguille, et offrons trente minutes de ce mois de septembre pour aller donner notre sang à celui qui en aura besoin ! Qui sait, vous êtes peut-être l’heureux donneur d’un groupe sanguin rare qui pourra sauver votre voisin, votre oncle ou votre cousin ?