Dans la continuité de l’encyclique du Pape et en vue de la COP 21, à Paris, se tiendront à Saint-Étienne du 28 au 30 août les Assises chrétiennes de l’écologie.
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Ces Assises sont co-organisées par l'hebdomadaire La Vie et le diocèse de Saint-Étienne, en lien avec le service Famille et Société de la Conférence des évêques de France. Quelles sont les origines et les ambitions de ces Assises chrétiennes de l’écologie ? Sesto Chouffot de Radio Vatican a posé la question à l’une des organisatrices, Laura Morosini, co-fondatrice de l'association "Chrétiens unis pour la Terre".
Les organisateurs, expliquent la responsable, "ont souhaité consacrer un temps spécial pour que les chrétiens puissent parler entre eux d'écologie, se réunir et montrer qu'ils sont nombreux à s'intéresser au sujet. Il y a eu une première édition des assises en 2011 : 500 personnes étaient attendues et les participants ont finalement été trois fois plus nombreux !". Forts de ce premier succès et entre la publication de l'encyclique du Pape et la COP 21, le diocèse de Saint-Étienne et La Vie ont eu l'idée de recommencer cette année.
Les nouveautés de l'édition 2015
Au-delà du lieu des assises, le Palais des congrès de la ville, qui peut accueillir "plus confortablement" l'ensemble des participants, ces derniers seront accueillis par les Stéphanois pour "créer un côté familial" même si la rencontre est "de grande ampleur". "Une attention très particulière a été portée aussi à la nourriture et aux emballages, ajoute Laura Morosini. La forme d'accueil intègre ce souci d'écologie à tous les stades, nous essayons d'être cohérents !"
Le nombre d'ateliers a lui aussi été revu à la hausse : plus de 80, "avec une très grande offre de sujets de tous types". "Il y aura des plénières dans la grande salle avec l'intervention de penseurs, de philosophes, d'économistes de renom" mais également "des ateliers où l'on pourra se retrouver seulement à quelques dizaines autour d'un thème et d'un intervenant".
Les objectifs des assises
"Cette année est une année très particulière parce qu'il y aura une conférence sur le climat à Paris en fin d'année, souligne la co-fondatrice. Les Assises chrétiennes de l'écologie ne sont pas seulement un moment pour se retrouver et s'informer, mais aussi pour se rencontrer et commencer à construire ensemble". Pour Laura Morosini, il s'agit de "montrer que les chrétiens, comme d'autres citoyens, sont préoccupés par la question du changement climatique et sont disposés à peser sur les gouvernements pour que des décisions à la hauteur des enjeux soient prises". "Les chrétiens participeront peut-être plus fortement que cela ne s'est jamais vu !"
En ligne de mire : la COP 21
"C'est une contribution des chrétiens, rappelle l'organisatrice. Ce rassemblement va montrer qu'il y a 1 000 à 2 000 chrétiens prêts à réfléchir ensemble sur le sujet du climat, de l'écologie plus généralement, et à se mobiliser sur le terrain associatif voire sur le terrain politique, selon les charismes de chacun. L'année 2011 n'était qu'un aperçu, en 2015 on passe à des choses plus concrètes. Le Pape appelle à changer radicalement de style de vie : comment fait-on pour changer de style de vie ? Il y aura de nombreuses propositions pendant ces assises !", promet Laura Morosini.
