separateurCreated with Sketch.

Saint Thomas, témoin de la miséricorde

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Grâce à l’incrédulité de l’apôtre Thomas, fêté le 3 juillet, nous pouvons professer comme lui, avec toute l’Église, la foi dans le Christ ressuscité : “Mon Seigneur et mon Dieu !”.
Né près de Jérusalem, Thomas est l’un des trois apôtres judéens avec Simon le Zélote et Judas. On l’appelle Didyme, ce qui veut dire jumeau en grec. On a surtout retenu de lui son incrédulité après la Résurrection. Oui, il a douté, comme les autres, mais cela lui a valu une expérience unique avec le Christ ressuscité. Nous nous reconnaissons dans son doute et son geste de foi. N’oublions pas, qu’après avoir touché les plaies de Jésus, il Lui a donné son véritable titre, la proclamation la plus claire de sa divinité : "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jn 20, 28).
 
Pourtant, Thomas était prêt à suivre le Maître jusqu’au don total de sa vie. Quand Jésus était retourné en Judée pour ressusciter son ami Lazare, les Douze savaient qu’on cherchait à L’arrêter, et même à Le lapider. Aller en Judée, c’était aller à la mort. Thomas dit aux disciples avec tout le courage auquel il était capable : "Allons, nous aussi, pour mourir avec Lui !" (Jn 11, 16).
 
Et pourtant, il s’est enfui après son arrestation. Il a erré à travers les montagnes de Judée, pleurant de chagrin. Il n’était donc pas là quand, ressuscité, le Maître s’est fait voir aux apôtres. Secoué par les événements, il ne pouvait pas croire à sa Résurrection. "Ils ont vu un fantôme", se disait-il. Un homme mort ne ressuscite pas et ne revient pas à la vie biologique pour mourir de nouveau. Pour croire, il devait voir.
 
Thomas avait invité ses compagnons à accompagner Jésus dans sa mort, mais il répugnait à les suivre dans leur foi en la Résurrection. Ils avaient beau insister : "Nous avons vu ses plaies, nous L’avons touché, Il nous a parlé, on L’a reconnu, Il a dit qu’Il reviendrait" ; il ne les croyait pas. Il leur a probablement demandé comment s’était déroulé la Résurrection elle-même, aucun ne pouvait lui répondre, comme si ce processus inouï échappait à l’expérience humaine et devait rester dans le secret de Dieu. Bref, il doutait des apparitions de Jésus ressuscité, leur disant : "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’entre pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas !" (Jn 20, 25).

Une expérience de la miséricorde

Huit jours plus tard, les disciples étaient rassemblés au Cénacle, autour de la table où avait été consommée la Pâque. Cette fois, Thomas était avec eux. Jésus vint, alors que les portes étaient verrouillées. Il était là au milieu d’eux, vêtu de blanc, majestueux, doux et souriant, marchant vers eux comme un mortel. Il les regarda et dit : "La paix soit avec vous !". Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)