Les premières normes de cigarettes électroniques viennent d'être publiées par l'Afnor. Le but : mieux encadrer ce produit qui reste potentiellement dangereux.
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Il s’agit d’une première mondiale. L’Association française de normalisation (Afna) a élaboré, avec l’ensemble des acteurs du secteur, les premières normes de fabrication de cigarettes électroniques et de e-liquides. Désormais les premières devront répondre aux exigences de la norme XP D90-300-1, les seconds à la norme XP D90-300-2. Ces codes garantiront un certain nombre de critères techniques de sécurité sur lesquels pourront s’appuyer les fabricants et les consommateurs.
Pas sans danger
Il y a un an, l’Institut national de la consommation (INC) constatait que le « vapotage » n’était pas sans danger : consommation nocive, surchauffe de la source d’énergie, etc. Ils ont alors estimé prioritaire et urgent de créer une certification. Parmi les critères retenus, les cigarettes électroniques devront être munies d’un système bloquant la vaporisation à dix secondes. La norme prévoit également de prendre des dispositions afin que que l’appareil « ne coupe pas, ne blesse pas ou n’explose pas » et ne libère pas de substances toxiques ou allergisantes.
Le flacon de e-liquide, lui, ne devra pas libérer de bisphénol A et devra être équipé d’un bouchon de sécurité et d’un bouchon compte-gouttes. Avec ses 1,5 million de vapoteurs et ses 3 millions de consommateurs occasionnels, la France est le premier pays concerné par ces nouveaux labels en Europe. L’Hexagone est particulièrement visé par les normes e-liquides dont la plupart sont produits sur son territoire. Il faudra attendre 2016 seulement pour être certain de vapoter sans risque : dès l’année prochaine, en effet, une directive européenne obligera les fabricants à certifier leurs produits.
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