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Crash de l’Airbus A320 : ce qu’il faut savoir

La rédaction d'Aleteia - publié le 24/03/15

Il n'y a aucun survivant au crash de cet Airbus A320 reliant Barcelone et Düsseldorf. Il y avait à bord 150 personnes, 144 passagers et 6 membres d'équipage.

17 h 45. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonce qu’une des boîtes noires de l’Airbus A320 a été retrouvée. « Il n’y a plus besoin de secours, tout le monde est mort », a déclaré pour sa part à l’AFP un gendarme au Vernet, à quelques kilomètres des lieux où l’avion s’est écrasé, à 1 500 m d’altitude, dans la vallée de la Blanche.

17 h. L’enquête sur les circonstances du crash a été confiée au parquet de Marseille. La direction générale de l’aviation civile a confirmé que l’avion n’avait pas émis de signal de détresse. La compagnie allemande Germanwings a ajouté quant à elle que la chute de l’appareil a duré huit minutes. D’après les premières images, iI ne reste plus rien de l’avion. Le plus gros morceau de l’appareil retrouvé pour l’instant fait 1 mètre de long.

16 h 30. Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, a survolé la zone du crash avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Sur Twitter, il évoque un avion « totalement détruit » et des « images épouvantables dans ce paysage de montagne ». Selon l’élu socialiste, « il ne reste rien que des débris et des corps ».

15 h 45. « Cette catastrophe a eu lieu sur une zone très difficile d’accès. Un hélicoptère a déjà pu se poser pour constater malheureusement le fait qu’il n’y avait que des victimes », déclare le Premier ministre. « À ce stade, aucune hypothèse ne peut bien sûr être écartée. » Quant aux familles des victimes, « tout sera fait pour leur donner le maximum d’informations au-delà de l’enquête judiciaire qui est ouverte ».

15 h 35. Réunis à Lourdes, les évêques de France sont en communion de pensée et de prière pour les victimes et pour leurs proches. « C’est avec une profonde tristesse et une grande émotion que nous avons pris connaissance de la catastrophe aérienne survenue aujourd’hui dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui a ôté la vie à de nombreuses personnes », déclarent dans un communiqué commun Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Digne, et Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France.

15 h 30. Le gouvernement a mis en place un numéro vert destiné aux familles des passagers du vol 4U9525 de la compagnie Germanwings, a annoncé la cellule interministérielle de crise :
0800 00 97 85. Les autorités espagnoles ont également mis en place un numéro d’urgence : 0034 91 39 48 900. Les autorités allemandes ont mis à disposition le 00 49 30 50 00 30 00.

14 h 50. Deux informations supplémentaies : il n’y avait aucun ressortissant français parmi les passagers, et l’équipage n’a en réalité passé aucun appel de détresse avant le crash.

13 h 45. Le roi d’Espagne, en visite d’État en France, vient de s’exprimer : « Parmi les victimes se trouvent un grand nombre d’Espagnols, d’Allemands et aussi de Turcs. Nous souhaitons présenter nos sincères condoléances à toutes les familles ayant perdu un être cher dans l’accident. Nous souhaitons dire aux autorités françaises toute notre gratitude pour toutes les mesures prises pour pouvoir être à la hauteur de cette catastrophe. Nous sommes reconnaissants des efforts du gouvernement français et de son président. Nous avons décidé d’annuler cette visite d’État ».

13 h 20. Le bilan se confirme : pas de survivants, 150 victimes. Parmi elles, on compte 45 victimes espagnoles, une centaine de passagers allemands ainsi que des passagers turcs. Les lieux de la catastrophe sont très difficiles d’accès, les débris éventrés de l’avion seraient éparpillés sur deux kilomètres. C’est le plus grave accident en France depuis celui du Concorde, le 25 juillet 2000.

13 h. C’est en pleine visite d’État du roi d’Espagne en France que l’on a appris qu’un appareil reliant Barcelone à Düsseldorf s’est écrasé en fin de matinée aujourd’hui près de Digne, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Cet Airbus A320 appartenant à la filiale moyen-courrier de Lufthansa avait à son bord 142 passagers et six membres d’équipage. Il n’y aurait aucun survivant, selon la déclaration faite par le président de la République. Trois escadrons de gendarmerie et trois colonnes de pompiers sont en route vers les lieux du crash, soit près de 400 hommes au total.

« Les débris de l’avion ont été localisés on peut craindre un bilan extrêmement lourd, a expliqué Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur sur l’antenne de RTL. Les premiers témoignages des sauveteurs laissent à penser que le nombre des survivants, s’il y en a, sera extrêmement faible. Tant que les moyens terrestres ne sont pas arrivés, on ne peut pas le dire avec certitude. Les sauveteurs ont été héliportés. Les sauvetages terrestres rejoignent cette zone difficile. »

Un appel de détresse

Dans un communiqué, la Direction générale de l’aviation civile a donné des précisions sur les faits :

« La navigation aérienne nous a informés d’une perte radio-radar d’un vol de la compagnie Germanwings GWI18G (142 passagers à bords, 2 PNT et 4 PNC à confirmer), un A320 en provenance de Barcelone et à destination de Düsseldorf. Le vol s’est déclaré en état de détresse à 10 h 47 locales, en descente du niveau de vol FL380 à 5 000 ft, à proximité de Bercelonnette dans les Alpes-de-Haute-Provence (04). L’hélicoptère de la gendarmerie confirme le crash de l’A320 suite à une intervention sur une suspicion de crash à proximité de la commune de Prads-Haute-Bléone (04) »« Je pense à la possibilité d’autres conséquences, la zone concernée est difficile d’accès, je ne sais pas s’il y avait des habitations », a souligné le chef de l’État dans son intervention. Manuel Valls a annoncé l’activation de la cellule de crise interministérielle, et que le ministre de l’Intérieur se rendait immédiatement sur place. Il souhaite « accueillir les familles des victimes dans les meilleures conditions ».

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