La mort de la jeune humanitaire américaine, otage du prétendu État islamique depuis août 2013, a été confirmée aujourd’hui par Barack Obama.Cette jeune fille lumineuse avait 26 ans, elle s’était généreusement engagée pour travailler avec deux ONG aidant les réfugiés syriens. C’est en sortant d’un hôpital de la branche espagnole de Médecins sans frontières à Alep, en Syrie, qu’elle avait été enlevée le 4 août 2013 par les terroristes du prétendu État islamique. Cette jeune Américaine originaire de l’Arizona était arrivée en Syrie en décembre 2012.
L’odieux cynisme des ravisseurs
Avec leur odieux cynisme habituel, ses ravisseurs avaient annoncé la semaine dernière qu’elle avait trouvé la mort dans le bombardement effectué par l’aviation jordanienne dans le nord de la Syrie en représailles à l’assassinat d’un de leur pilote, brûlé vif dans une cage (Aleteia).
« Ce n’est pas logique, avait réagi Amman. Comment peuvent-ils identifier un avion jordanien d’aussi loin ? Qu’est-ce que l’Américaine faisait dans un dépôt d’armes ? Cela fait partie de leur propagande criminelle. » (Metronews).
Le président américain a confirmé « avec une profonde tristesse » la mort de la jeune Américaine. « Peu importe le temps que cela prendra, les États-Unis retrouveront et traduiront en justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla », a indiqué Obama dans un communiqué (Le Parisien).
« La famille de Kayla Mueller, qui se dit “dévastée”, a également confirmé la mort de sa “seule fille”, rapporte le Guardian. “Kayla était une travailleuse humanitaire dévouée et pleine de compassion. Elle a consacré sa courte vie à aider tous ceux en manque de liberté, de justice et de paix”, ont écrit ses proches » (Le Monde).
Elle avait appris le français en Provence
Sa famille a précisé qu’avant de partir pour la frontière turco-syrienne, Kayla Mueller avait fait en 2011 un séjour en Provence, comme jeune fille au pair, pour apprendre le français et pouvoir travailler en Afrique.
Prions pour Kayla, pour ses proches, et pour toutes les victimes de la barbarie contemporaine.