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Maîtres spirituels chrétiens (2) : la spiritualité du martyre

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De nos jours comme jadis, la croix demeure la voie royale du disciple de Jésus qui annonce l’Évangile.
Deuxième article (Aleteia) d’une série de trois, tiré du livre de Jacques Gauthier Les maîtres spirituels chrétiens.

Les trois premiers siècles chrétiens ont été marqués par de grandes persécutions, à la suite de Jésus, mort et ressuscité. « Un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera vous aussi » (Jn 15, 20). Les apôtres ont tous été des martyrs, à l’exception de Jean. Eux et beaucoup d’autres sont unis au Christ par le témoignage ultime du don de leur vie, qui est vu comme un baptême de sang, comme un nouvel enfantement.

Leur foi au Christ laisse paraître cette source cristalline de l’Esprit Saint, cette eau vive qui murmure au-dedans, « viens vers le Père », selon la belle expression de saint Ignace d’Antioche, supplicié à Rome vers 117. Ignace écrivait dans sa lettre aux Romains, alors que son martyre approchait : « Il est bon pour moi de mourir pour m’unir au Christ. Mon enfantement approche. Laissez-moi recevoir la pure lumière ».

« Plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps »

Le martyre n’est pas une réalité du passé. Avec la montée du communisme, du nazisme, des régimes totalitaires, des intégrismes religieux, le XXe siècle a connu un très grand nombre de martyrs chrétiens, qui ont aussi été des maîtres spirituels. Et cela se poursuit. Je pense aux moines trappistes de Tibhirine, qui assuraient une présence chrétienne en Algérie, assassinés le 21 mai 1996. Le prieur Christian de Chergé demeure une figure exemplaire du dialogue interreligieux.

Dans son homélie du 4 mars 2014, le pape François affirmait :
« Aujourd’hui, il y a plus de martyrs que dans les premiers temps de l’Église ». En effet, de nombreux chrétiens sont punis et persécutés du seul fait qu’ils possèdent une Bible, font le signe de la croix ou célèbrent la messe. Ils risquent la mort. Cela se produit chaque jour en Afrique et au Moyen-Orient. La croix demeure la voie royale du disciple de Jésus qui annonce l’Évangile. (…)

Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier : Augustin d’Hippone (354-430),  et le désir de Dieu; Benoît de Nursie (480-vers 547) et la vie monastique ; Hildegarde de Bingen (1098-1170) et la spiritualité de la création ; Bernard de Clairvaux (1090-1153) et l’aventure cistercienne ; François d’Assise (1182-1226) et l’idéal franciscain ; Dominique de Guzman (1170-1221 et la prédication de la vérité ; Ignace de Loyola (1491-1556) et la plus grande gloire de Dieu.

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