Le copilote, Rémy Plesel, 45 ans, (photo) la seule victime française du crash (162 personnes à bord), était aux commandes de l’Airbus A320-200 d’Air Asia, a révélé la Commission nationale indonésienne de sécurité des transports qui analyse les « boîtes noires » retrouvées dans l’épave de l’appareil. Le capitaine, assis à gauche, surveillait le vol (Le Monde).
Trois minutes de chute
L’Airbus effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour lorsqu’il a disparu des écrans radar une quarantaine de minutes après le décollage, le 28 décembre. Les conditions météo étaient mauvaises : c’est pour éviter un cumulonimbus que l’appareil a pris de l’altitude. Trop, trop vite ? « Le vol QZ8501 est (…) monté à 37 400 pieds en environ 30 secondes et dans une ascension qualifiée de "raide" (…), c’est peu de temps après que les avertisseurs sonores indiquant un décrochage de l’appareil se sont déclenchés. (…) La chute de l’avion aurait duré trois minutes avant qu’il ne disparaisse des écrans radar et touche la surface de la mer de Java » (Les Échos).
L’appareil était en bon état et tous les membres de l’équipage étaient autorisés à voler et en possession d’un certificat médical. Par ailleurs, il n’y a rien d’anormal à ce qu’un copilote se trouve aux commandes : « Il faut s’enlever l’idée que le copilote serait un "sous-pilote" », a tenu à rappeler, sur BFMTV, Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs. « Un copilote a toutes les capacités, toutes les certifications nécessaires pour piloter un avion. »
La famille du copilote porte plainte contre Air Asia
En revanche, le fait que l’Airbus avait emprunté un couloir aérien qui lui était interdit ce dimanche a pu jouer un rôle dans le crash (Aleteia). C’est la raison pour laquelle la famille de Rémy Plesel a porté plainte contre la compagnie Air Asia Indonesia pour mise en danger de la vie d’autrui.
Coïncidence : la Malaisie a officiellement déclaré aujourd’hui que la disparition du Boeing de la Malaysia Airlines (vol MH370) le 8 mars 2014 (Aleteia) était un « accident », ce qui ouvre la voie au dédommagement des familles des 239 personnes qui se trouvaient à bord (Le Figaro).
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