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Marche pour la vie : « Nous savons que l’histoire nous rendra justice »

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Sylvain Dorient - publié le 26/01/15
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Ce dimanche 25 janvier 2015, entre 11 000 et 45 000 manifestants ont défilé dans les rues de Paris pour dénoncer l’euthanasie et l’avortement.
Le communiqué de presse final de la Marche pour la vie salue une mobilisation « impressionnante » de plus de 45 000 marcheurs dans Paris. De fait, le chiffre avancé n’a rien d’absurde pour qui a parcouru le trajet de la place Denfert-Rochereau jusqu’à la place Vauban. S’il était confirmé, ce serait un nouveau record pour la Marche pour la vie, après les 40 000 participants de 2014. Cette année, outre le message de lutte contre l’avortement, les risques de voir le sujet de l’euthanasie revenir insidieusement étaient dans tous les slogans. Les ballons noirs et une minute de silence pour les bébés tués in utero rappellent la gravité des sujets en jeu. 

La Marche pour la vie a été peu traitée par les grands médias : pas d’apparition au 20 h, et des articles dans les grands journaux (Le PointLe Figaro) parlant de « plusieurs milliers de manifestants ».

C’est finalement Le Monde qui se montre le plus précis avec ces chiffres : « 11 000 manifestants selon la police,
45 000 selon les organisateurs ». 
Une Femen a tenté de perturber la marche mais a été interceptée avant d’avoir pu se déshabiller.

« L’Histoire nous rendra justice »

Julie Graziani, porte-parole de la Marche pour la vie a déclaré au micro : « Nous savons que l’histoire nous rendra justice et que les générations futures s’étonneront de savoir qu’en France, en ce siècle, on tuait des enfants dans le ventre de leur mère et des mourants sur leur lit d’hôpital ». La foule comptait dans ses rangs des personnalités telles que le cardinal Barbarin, Béatrice Bourges, le député européen Bruno Gollnisch, ainsi que les représentants de diverses associations comme One Of Us, la fondation Jérôme Lejeune, SOS tout-petits et Camel Bechikh, président de Fils de France.


« Nous sommes Vincent Lambert »

À l’avant du cortège, Viviane Lambert la mère de Vincent Lambert participait pour la première fois à cette Marche pour la vie. Elle explique son choix dans les colonnes du Parisien : « Depuis la décision du Conseil d’État, la mort est suspendue au-dessus de la tête de Vincent. On avait programmé pour lui une euthanasie », déplore-t-elle. Sa présence est une façon de remercier les associations de défense de la vie qui la soutiennent dans son combat pour son fils. À la lumière du cas dramatique de son fils Vincent, elle réfute l’idée selon laquelle une nouvelle loi serait nécessaire pour encadrer la fin de vie : « La loi Leonetti n’a déjà pas été respectée pour mon fils. Les équipes médicales s’en sont servies pour décider de cesser de l’alimenter alors que rien ne le justifiait ».

« La vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable », a pour sa part rappelé le pape François qui a accordé sa bénédiction apostolique à la Marche pour la vie. 

Comme toujours les Bretons ramènent le plus haut drapeau..


 
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