Des activistes gays ont tenté par tous les moyens d’empêcher que se tienne une conférence-débat… jusqu’à saboter la note de l’hôtel où elle se tenait en ligne !
L’ACL pour Australian Christian Lobby, la première force d’opposition au mariage gay en Australie, avait choisi fin octobre d’inviter le leader du parti travailliste Bill Shorten à sa conférence. Elle se déroulait au sein du Park Hyatt de Canberra. Le personnage est en soi loin des valeurs de l’ACL mais, explique son porte parole, « nous ne partageons pas les positions de Shorten, mais notre position est d’avoir un débat ouvert sur le sujet ». Un certain nombre de militants gays n’ont pas été de cet avis puisque le bureau de Shorten a été assailli par des centaines de coups de téléphone lui enjoignant de ne pas se rendre à cette conférence. Il a également subi une pression continue des médias pro-LGBT
Plus surprenant, l’hôtel qui accueille la conférence, le Park Hyatt de Canberra, a aussi fait l’objet d’une campagne : « Hey Hyatt ne soutient pas la haine ! », accusant l’ACL de considérer l’homosexualité comme une maladie, prônant l’expulsion des LGBT des écoles et faisant des déclarations anti-musulmanes dans les médias, tous ces points étant par ailleurs récusés par l’ACL. La note de l’hôtel a été rabaissée sur sa page Facebook : près de 600 profils Facebook lui ont donné la note minimale, une étoile sur cinq. L’ACL a réagi en demandant l’aide de ses 40 000 adhérents et a rapidement récolté 1900 notes « 5 étoiles ». L’hôtel peut finalement se réjouir d’être devenu un champ de bataille par réseau social interposé puisque sa note s’établit actuellement à un confortable 4.2/5 ! La chaîne hôtellière ne rentre pas dans le débat, ayant par le passé accueilli des évènements pro-LGBT. L’un de ses portes-parole explique : « Nous ne faisons pas de distinction entre les clients qui souhaitent louer nos bâtiments dans le respect de la loi ».
Les lobbys gays australiens brillent par leur politique du refus du dialogue, cette tentative ratée de faire capoter une conférence est à mettre en parallèle avec l’affaire de Melbourne (voir sur lifesitenews). Au mois d’août, le Congrès mondial pour la famille avait vu ses invités politiciens se désister les uns après les autres. L’une d’entre eux, Victorian MP Bernie Finn avait été retenue par sa famille qui craignait qu’elle ne prenne un risque physique en s’y rendant. Les médias pro LGBT décrivaient le Congrès comme un rassemblements de « bigots » et « d’homophobes ». Pour maintenir le congrès dans de bonnes conditions, les organisateurs ont tenu son lieu secret jusqu’au dernier moment, évitant ainsi tout rassemblement hostile.