C’est un premier pas pour réduire la puissance militaire de l’Etat Islamique, vraie armée autonome, bien entraînée, bien équipée, mais aussi disposant d’un véritable trésor de guerre.
Vendredi, le Pentagone a annoncé avoir procédé, suite à l’autorisation donnée jeudi soir par la Maison Blanche, à une première frappe contre les positions de l’EI, qui ne dispose d’aucune force aérienne. Une première frappe effectuée par un drone vers 14 h (heure française) détruisait des terroristes servant un mortier. Puis, vers 15h20, deux passages de chasseurs F-18 ont largué huit bombes à guidage laser sur un convoi et des pièces d’artillerie mobile près de la capitale Kurde d’Erbil.
Jeudi soir, le Président Obama était intervenu pour annoncer que les USA procéderaient tant à des largages aérien d’aide humanitaire aux réfugiés piégés dans les montagnes du Sinjar, et à des frappes ciblées sur les positions islamistes si elles poursuivaient leurs avancées vers Erbil, où est basé le centre des opérations américains, et qui accueille les réfugiés venus de la plaine de Ninive, à 65 km de là. "Comme l’a clairement dit le Président, l’armée américaine continuera à agir directement contre l’EI si elle menace notre personnel ou nos installations", a rappelé le contre-amiral John Kirby lors d’un point presse.