Décidément, la secte islamiste nigériane Boko Haram ne cesse d’enchaîner les actions de terreur : deux mois après l’enlèvement de plus de 200 jeunes lycéennes dans le nord-est du pays, Boko Haram vient encore d’enlever 60 autres femmes et jeunes filles la semaine dernière. De quoi exacerber la colère des populations contre les autorités d’Abuja dont l’attitude face à cette tragédie en inquiète plus d’un.
C’est dans le nord-est du pays, plus principalement dans le village de Kummabza dans l’Etat de Borno, que le rapt a eu lieu, suite à des séries d’attaques perpétrées par le mouvement islamiste. Des attaques qui se sont étalées sur plusieurs jours et qui ont fait au moins 30 morts. Ces jours-ci, les islamistes ont multiplié les actes visant les populations et les forces de sécurité. Ils s’en sont pris à deux villages qu’ils ont détruits le week-end dernier, tandis qu’un barrage militaire a été visé par une voiture bourrée d’explosifs d’un kamikaze dans la localité de Gwoza. L’attaque a tué trois soldats et blessé trois autres.
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