Le pape François avait annoncé son pèlerinage en Terre Sainte le 5 Janvier dernier, soit 50 ans jour pour jour après la rencontre historique entre le pape Paul VI et le patriarche orthodoxe Athénagoras, en 1964. Ce pèlerinage se déroulera du 24 au 26 mai 2014: un séjour plus court que ceux de ses prédécesseurs (6 jours en 200 pour Jean-Paul II, 5 jours en 2009 pour Benoît XVI), mais qui n’en sera pas moins hautement symbolique, et très attendu, notamment par les communautés chrétiennes d’Orient.
Une visite placée sous le signe du rassemblement
Dans son message pour le carême, publié vendredi dernier, le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal a exprimé l’espoir que cette visite « renforce notre foi, fortifie les relations œcuméniques et le dialogue interreligieux, et fasse avancer le processus de paix entre Israël et les palestiniens, et renforce également les relations entre le Vatican et les pays qu’il visitera : la Jordanie, la Palestine et Israël. »
Ce pèlerinage comprendra trois étapes et plusieurs célébrations : une messe au Stade international d’Amman (Jordanie) le 24 mai, une autre le 25 mai sur la place de la Nativité à Bethléem (Palestine) et une rencontre œcuménique avec tous les représentants des églises chrétiennes de Jérusalem au Saint Sépulcre (Israël), que le Pape célébrera avec le Patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée 1er. Avec plus d’1,5 million de fidèles en Terre Sainte, l’église chrétienne en Orient attend donc cette visite avec beaucoup d’enthousiasme, et y voit un message d’amour et de paix.