Le pape François a annoncé la date de la double canonisation pour la fête de la Divine Miséricorde ce lundi 30 septembre au Vatican, devant les cardinaux de la Curie.
La date de la double canonisation a été annoncée par le pape François aux cardinaux réunis en consistoire ordinaire au Vatican ce lundi matin : ce sera le dimanche 27 avril 2014, c’est à dire une semaine après Pâques, le jour où Jean Paul II institua dans l’Église la fête de la Divine Miséricorde.
« La canonisation de Jean Paul II durant l’Année de la foi, ça serait merveilleux ! », déclarait en mars dernier le cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie en Pologne.
L’Année de la foi sera déjà finie puisqu’elle s’achève le 13 octobre, mais le cardinal Dziwisz peut être heureux lui qui fut son secrétaire particulier et fêtera ce jour-là ses 75 ans, comme le souligne Jean-Marie Guénois sur le Figaro, évoquant par la même occasion « le rôle très important que ce dernier a eu dans cette canonisation dont la décision restera l’une des plus rapides de l’histoire récente de l’Église: moins de neuf ans après la mort de Jean Paul II ».
Le 5 juillet dernier, l’annonce de la canonisation prochaine des deux papes Jean Paul II (pape de 1978 à 2005) et Jean XXIII (de 1958 à 1963), avait fait le tour du monde : c’était à l’occasion de la publication de 12 décrets de la Congrégation pour la cause des saints dont celui relatif au deuxième miracle attribué à l’intercession du bienheureux pape polonais.
Pour Jean Paul II, le décret ne précisait pas les circonstances du deuxième miracle, mais lors d’une rencontre avec la presse au Vatican, le P. Federico Lombardi, avait semblé confirmer qu’il s’agissait d’une guérison d’une femme au Costa Rica qui souffrait des conséquences d’une hémorragie cérébrale. Elle en avait été soudainement délivrée le soir du 1er mai 2011, jour de la cérémonie de béatification de Jean-Paul II, comme l’avait révélé les médias quelques jours auparavant.
Pour Jean XXIII, il s’agit d’une procédure simplifiée selon laquelle le pape François a le pouvoir de dispenser d’un second miracle « à l’occasion des 50 ans du Concile Vatican II », avait fait savoir le porte-parole du Saint-Siège en soulignant : « Nous connaissons tous les vertus et la personnalité du pape Roncalli, il n’y a pas besoin d’expliquer les motifs de la décision sur sa sainteté ».