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Mariés depuis 50 ans, Wojtek et Terenia Kwapiński, sont toujours aussi amoureux l’un de l’autre et pleins de joie. Aujourd’hui ils sont septuagénaires, et même si leur vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, ils sont plus unis que jamais. Chaque matin, ils commencent leur journée en mettant Dieu à la première place : "Nous commençons la journée en invoquant le Nom du Père, avec nos amis, Jésus et Marie… et toujours avec du bon café", raconte Terenia. Ils prient ensemble la Liturgie des heures et le chapelet.
Depuis 20 ans, ils servent dans diverses paroisses de l'archidiocèse de Częstochowa, en Pologne. Ils ont été animateurs de la Communauté des Cœurs de Jésus et Marie pendant de longues années et aujourd’hui ils visitent différents hôpitaux pour prier pour les patients et le personnel. Lors de ces visites, il est courant de voir Wojtek à la guitare et Terenia en train de chanter des psaumes les mains levées, avec une joie communicative. Ils ont toujours vécu leur ministère ensemble, car comme l’explique Wojtek : "Nous nous complétons, nous connaissons la valeur de chacun. Nous sommes comme deux maillons d’une chaîne : l’un sans l’autre, rien ne fonctionne. À deux, il y a une lumière nouvelle".
Il ne suffit pas de se marier : si les paroles prononcées restent vides de sens, si elle ne se traduisent pas dans la vie de tous les jours, elles n’ont aucun effet. C’est en vivant pleinement ce sacrement avec Dieu que l’on découvre l’amour, le bonheur et la joie véritables.
Mais où puisent-ils leur joie de vivre ? Wojtek et Terenia trouvent leur force dans les dons de l’Esprit saint et quand ils éprouvent de l’inquiétude, ils s’adressent à Jésus comme à un ami… et parfois avec des petits chantages. "Jésus, si tu es vraiment mon ami, ne me laisse pas m’inquiéter plus longtemps", aime dire Terenia. Puisque Jésus a dit "Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit complète" (Jn 16,24), Terenia ne s’inquiète jamais trop longtemps. S’il y a une tentation qui la mène au découragement et qu’elle pense ne pas avoir la force de prier, elle essaye toujours de se dépasser, de sourire et d’aller chanter quelques psaumes : "Quand je reviens, je suis une autre femme", confie-t-elle. Pour elle, il est essentiel de ne pas se concentrer sur les craintes. "Cela ne servira à rien car s’inquiéter ne mène à rien. Face aux difficultés, j'invoque immédiatement le Saint-Esprit pour apaiser mon âme, car je ne veux pas avoir de tristesse dans mon cœur".
La puissance du sacrement du mariage
Le couple puise aussi sa force dans le sacrement du mariage qui continue à agir après cinquante ans de vie commune. "Ce sacrement est puissant ! J’en vois les fruits", s’enthousiasme Terenia. "Mais il ne suffit pas de se marier : si les paroles prononcées restent vides de sens, si elles ne se traduisent pas dans la vie de tous les jours, elles n’ont aucun effet. C’est en vivant pleinement ce sacrement avec Dieu que l’on découvre l’amour, le bonheur et la joie véritables". Terenia et son époux ont fait l’expérience que ce sacrement a une force réelle qui les a aidés à traverser les crises, à accepter leurs faiblesses et à surmonter leurs désaccords sans laisser la colère s’installer.
Mais pour eux, tout doit commencer et se terminer par la prière. "Même en voiture, il y a toujours une prière. Terenia trouve immédiatement une intention", explique Wojtek. Ainsi, lorsqu’ils sont partis en Belgique, ils ont prié, loué, récité le chapelet, chanté pendant douze heures de route. Wojtek affirme : "Je demande toujours au Seigneur de me donner la force de chanter et de jouer pour Lui le plus longtemps possible".