Maquettes, bijoux, tableaux… Les ex-voto ne sont pas tous de marbre

Obatala-photography I Shutterstock

Notre-Dame de la Garde, Marseille.

Si les plaques de marbre qui recouvrent en partie les murs des églises sont les formes les plus classiques d’ex-voto, les fidèles ont recours à bien d’autres objets pour remercier le Seigneur d’une grâce donnée.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

Des turbulettes du sanctuaire de saint Gérard Majella, en Italie, aux bateaux suspendus dans les églises de bord de mer en passant par les béquilles de Verdelais, les ex-voto reflètent une tradition profondément ancrée dans le christianisme, en France et à travers le monde.

Les ex-voto, de l’expression latine "ex voto suscepto" qui signifie "à la suite d'un vœu fait", sont offerts en signe de gratitude pour une grâce obtenue par l’intercession d’un saint ou de la Vierge Marie. Il s’agit généralement d’une plaque en marbre de taille variable, apposée sur les murs d’une église ou d’un sanctuaire, qui rend grâce pour une guérison, une protection, une conversion, une vocation, une naissance ou encore une réussite. Mais ils peuvent aussi, selon la créativité des fidèles, prendre des formes très diverses : des vêtements de bébé, des béquilles ou des paires de lunettes, des morceaux de voiles ou des cordes de bateaux… Certains sanctuaires ont été eux-mêmes édifiés comme ex-voto !