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Avortement et idéologie du genre : la charge du cardinal Parolin à l’ONU

Holy Mass for the swearing-in of the new Pontifical Swiss Guard in Saint Peter's Basilica

Le cardinal Parolin.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 27/09/24
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Lors du sommet de l'ONU qui a donné lieu à l'adoption d'un "Pacte pour l'avenir" le 23 septembre, le cardinal Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, a réaffirmé la position de l'Église quant à l'avortement et à l'idéologie du genre. "Aujourd’hui, le sentiment d’appartenance à une seule famille humaine s’estompe", a-t-il martelé.

Les Nations Unies ont adopté lundi 23 septembre un "Pacte pour l'avenir" dans lequel les dirigeants des nations signataires s'engagent, entre autres, à conduire différentes réformes et actions en faveur de la transition énergétique, la sécurité internationale ou la technologie. À cette occasion, le cardinal et secrétaire d'État du Saint-Siège Pietro Parolin a tenu à réaffirmer sa ferme opposition à la promotion de l'idéologie du genre et de l'avortement.

Devant l'assemblée, le prélat a utilisé des mots fermes, exprimant l'inquiétude du Vatican face à des mesures susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine et à la famille. Soulignant tout d'abord la perspective d'espoir apportée par le Sommet pour l'avenir, le cardinal Parolin a souhaité exprimé les "réserves" du Saint-Siège quant aux termes adoptés par le document pour promouvoir "l'égalité des genres".

Genre et procréation

La mesure numéro 8 du Pacte, prévoit en effet d'"assurer un accès universel aux soins de santé sexuelle et procréative et [de] faire en sorte qu’il soit possible d’exercer ses droits en matière de procréation". "Le Saint-Siège ne considère pas l’avortement ou l’accès à l’avortement ou aux produits abortifs comme une dimension de ces termes", a martelé le cardinal Parolin en redisant ici la position de l'Église catholique. D'autre part, le terme "genre" renvoie à l'identité sexuelle biologique, c'est-à-dire soit masculine soit féminine, a réitéré le cardinal.

"Aujourd’hui, le sentiment d’appartenance à une seule famille humaine s’estompe et le rêve de travailler ensemble pour la justice et la paix semble dépassé et utopique", a conclu le cardinal, mais "il n’en est pas nécessairement ainsi s’il existe une volonté de dialogue authentique."

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