Le logis de la Commanderie à Condat-sur-Vézère
La Commanderie de Condat, au cœur du Périgord Noir, est attestée dès 1239. Ancien siège de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, abandonnée sous l’Ancien Régime, elle subit les dommages du temps et des pillages, des Guerres de Religion à la Révolution. Réaménagée au XXe à des fins industrielles liées à l’exploitation de la noix, elle est aujourd'hui inscrite au titre des monuments historiques. Le projet global de restauration et réhabilitation vise quant à lui à redynamiser le centre-bourg du village pour y accueillir des événements culturels, associatifs et touristiques.
l'Eglise Sainte-Barbe de Crusnes en Meurthe-et-Moselle
L'église Sainte-Barbe de Crusnes, en Lorraine, a vu le jour en 1939. Construite pour la communauté de mineurs composée de Lorrains, d'Italiens et de Polonais dans une ville phare de l'exploitation minière, sa structure entièrement métallique est unique en son genre : elle est l’un des trois seuls édifice au monde à avoir été construits sans boulon. Endommagée en 1940 pendant la Seconde Guerre mondiale, délaissée par ses fidèles à la fermeture des mines dans les années 1970, elle est pourtant classée monument historique en 1990.
L'Ancien relais de poste Saint-Jacques à Dangeau
Construit au XIIIe ou XIVe siècle pour un Vidame, l’ancien relais de poste Saint-Jacques de Dangeau (Eure-et-Loir) est ensuite transformé en auberge puis en relais de poste, accueillant des voyageurs et des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce bâtiment à pans de bois est un reliquat d’une époque révolue mais témoigne des échanges florissants de son époque.
la Chartreuse Notre-Dame des Prés à Neuville-sous-Montreuil
Fondée en 1324 et reconstruite en 1875, la Chartreuse Notre-Dame des Prés (Pas-de-Calais) abrita entre 1880 et 1901 l’imprimerie générale de l’Ordre des chartreux en Europe. Après le départ des frères en 1905, elle devient un sanatorium, puis un phalanstère d’artistes présidé par Anatole France. Devenue belge pendant la Première Guerre mondiale, elle accueille à ce moment-là de nombreux réfugiés belges civils avant de devenir un hospice-asile psychiatrique. Confiée aux Petites sœurs de Bethléem entre 1998 et 2003, elle est abandonnée jusqu’en 2008. Aujourd’hui sans affectation cultuelle et ouverte au public, l’ancienne Chartreuse a conservé les traces de son passé religieux. Son financement permettra la reprise d’une activité culturelle, entrepreneuriale et sociale en faisant d’elle un lieu d’expositions, d’accueil de séminaires et de formation aux métiers du bâtiment.
L'église de la Sainte-Trinité à Falaise
Contemporaine de Guillaume-le-Conquérant pour ses parties les plus anciennes, l’église de la Trinité, à Falaise, dans le Calvados (Normandie) est un beau reliquat du patrimoine médiéval de la région. Témoin d’une histoire tumultueuse, elle porte les stigmates de la Seconde Guerre mondiale alors que l’église a permis à plus de 300 personnes d’échapper à la mort dans la nuit du 17 août 1944. Faute de moyens, elle n’a jamais été restaurée après les bombardements de 1944.
Les Chapelles du Mont Sainte-Odile
Dédié à la sainte patronne de l’Alsace, sainte Odile, canonisée par le pape Léon IX en 1049, le sanctuaire du Mont Sainte-Odile fut d’abord le château de Hohenburg avant d’être transformé en couvent. Deux chapelles s’élèvent sur le plateau du sanctuaire : celle des Larmes et celle des Anges qui abritent des mosaïques réalisées par Alphonse Gentil et Eugène Bourdet en 1935 et 1947. Elles sont toutes les deux actuellement fermées au public mais leur restauration devrait permettre de les rendre de nouveau accessibles au plus grand nombre.