Profanation de l’église Notre-Dame du Travail à Paris : “Il n’y a pas de miséricorde sans vérité”

Des inscriptions d'une rare violence ont été découvertes à l'intérieur de l'église Notre-Dame du Travail, dans le 14e arrondissement de Paris. L'édifice a été ciblé par une effraction dans la nuit du 14 au 15 juillet. Les auteurs ont tagué l'église de plusieurs propos blasphématoires à l'égard du Christ, de la Vierge Marie et de la Sainte-Trinité et ont également commis plusieurs vols et démarré un incendie, a confirmé à Aleteia le père Gabriel Würtz, curé de la paroisse. "Seule la Providence a permis de limiter les dommages de l'incendie", déclare le prêtre à Aleteia. L'autel et le tabernacle n'ont pas été touchés, mais un couteau a été planté dans une statue en bois de la Vierge Marie, au niveau de la gorge. La paroisse a porté plainte. Une enquête est actuellement en cours pour retrouver les auteurs des faits.

"Cet épisode d'humiliation est un temps où nous demandons la grâce de l'Esprit saint pour ne pas répondre au mal par le mal", rappelle avec force le père Würtz. "Nous confions le travail des enquêteurs, car il n'y a pas de miséricorde sans vérité", poursuit-il avant de citer le Christ selon l'évangile de Jean : "Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. (...) Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde." (Jn 15, 16-18 et Jn 16, 33). Une messe de réparation est célébrée ce mercredi 17 juillet en l'église Notre-Dame du Travail, à 19 heures.