10.000, c’est le nombre de chrétiens tués lors des persécutions en Corée aux XVIIIe et XIXe siècles. L’Église catholique honore particulièrement 103 d’entre eux qui ont été déclarés saints par Jean Paul II. Parmi eux, il y a un prêtre André Kim Taegon et quelques-uns de ses compagnons, presque tous les laïcs. Tous, ils ont été tués dans diverses vagues de persécutions entre 1838 et 1867.
À partir de 1784, la foi catholique avait commencé à se répandre en Corée par les laïcs, grâce au commerce avec la Chine. Quelques années plus tard, de graves persécutions débutèrent contre les chrétiens et en 1802, le roi ordonna leur extermination.
Andrew Kim est né en 1821 dans une famille noble chrétienne. Son père avait transformé la maison en église domestique. André a fait ses études pour devenir prêtre avec les premiers missionnaires qui vinrent en Corée en 1837. Ils sont morts en martyrs deux ans plus tard.
Ils ont tous vécu pour le Christ et ils sont morts pour Lui. Désormais, ils règnent avec Lui dans la joie et dans la gloire.
En 1844, André parvint à aider Monseigneur Ferréol à entrer en Corée. Ce dernier l’ordonna prêtre. André et ses compagnons exerçaient leur ministère au milieu des persécutions. Ils portaient de grands fruits. En 1846, André fut emprisonné, torturé et décapité pour ne pas avoir renié sa foi. Il n’avait que 25 ans. Il est devenu le premier prêtre martyr de la jeune Église coréenne. Comme lui, des milliers de fidèles moururent sans jamais renoncer à leur foi : jeunes et vieux, catéchistes, et parfois familles entières.
En 2014, 124 autres martyrs ont été béatifiés par le pape François pendant son voyage en Corée du Sud. "Ils ont tous vécu pour le Christ et ils sont morts pour Lui. Désormais, ils règnent avec Lui dans la joie et dans la gloire", avait déclaré alors le Pape.