separateurCreated with Sketch.

“Nous sommes des martyrs vivants” : le difficile quotidien du père Rachid, prêtre à Beyrouth

Yellow Title Icon
Article réservé aux membres Aleteia Premium
père Rachid Abi Khalil

Le père Rachid Abi Khalil.

Cécile Séveirac - publié le 27/08/23
De passage en France avant son retour le 25 août dans sa paroisse maronite à Beyrouth, le père Rachid Abi Khalil raconte à Aleteia la dureté du quotidien du peuple libanais, ébranlé par la crise économique et la corruption qui déstabilisent le pays. "Je n’ai jamais eu l’impression d’être abandonné de Dieu. Chaque jour que Dieu fait est un acte de confiance envers le Seigneur", témoigne-t-il. Rencontre.

Un T-shirt noir, une croix de bois autour du cou, une barbe grise et deux yeux verts rieurs, le père Rachid est arrivé à Paris fin juillet pour une durée d’un mois afin de faire le stock de médicaments avant de repartir dans sa paroisse maronite Saint-Pierre-et-Saint-Paul, à Beyrouth. Là-bas, tout est devenu trop cher. Pour aider ses paroissiens, répartis dans 1.500 maisons du quartier Achrafieh (situé à l’est de la capitale, ndlr), le père Rachid se donne corps et âme. "Dans ma paroisse, beaucoup n'arrivent plus à acheter leurs médicaments et certains produits de première nécessité. Ils vivent une grande privation", confie-t-il à Aleteia. "La vie est devenue très dure et mon rôle de prêtre a été transformé : je célèbre les messes et donne les sacrements, mais j’ai aussi un rôle social très actif car je suis obligé de faire le devoir de l’État."

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)