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Benoît XVI, un pape anachronique ?

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Papież Benedykt XVI podczas Wigilii Paschalnej w Watykanie w Wielką Sobotę 7 kwietnia 2012 roku
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Ambroise Tournyol du Clos - publié le 05/01/23
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Les échecs temporels de Benoît XVI, dont les médias ont fait l’inventaire comme autant d’anachronismes, révèlent ses victoires spirituelles. En acceptant la charge pontificale, explique le professeur agrégé d’histoire, le pape Benoît a choisi d’assumer le caractère sacrificiel du ministère pétrinien.

La compréhension médiatique de l’Église est bien souvent pétrie de contresens. Aux yeux de l’opinion, elle se réduit à une institution de pouvoir, dont le luxe apparent et les exigences vaguement rétrogrades suscitent un mélange de fascination et d’indignation. C’est encore trop souvent sous cette forme simpliste et déformée qu’elle est abordée dans nos programmes d’histoire à l’école. Ainsi est-il plus commode de mettre en scène la légitime résistance des hérétiques ou encore le conflit séculaire entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel et sa résolution finale grâce à l’émancipation laïque. La renonciation du pape Benoît XVI, le 28 février 2013, indiquait pourtant bien autre chose : à la base de l’Église comme à son sommet, tout ministère, par une communion plus intime à la vie du Christ, est d’abord un service.

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