separateurCreated with Sketch.

Sables-d’Olonne : la “prière du para” entonnée devant la statue de saint Michel

Statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne (Vendée)

Statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne (Vendée).

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mathilde de Robien - publié le 16/10/22
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
À l'occasion d'une mobilisation le 15 octobre en réponse à la décision de la justice ordonnant le déboulonnage de la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, des parachutistes réunis autour de la statue ont entonné "la prière du para".

La mobilisation pour maintenir la statue de l'archange saint Michel sur le parvis de l'église du même nom, aux Sables-d'Olonne, ne faiblit pas. Une importante manifestation, organisée par l'amicale Sablaise des parachutistes avec l'appui de la mairie et du Conseil départemental de la Vendée, s'est déroulée ce samedi 15 octobre et a réuni plus de 1.000 personnes, dont 300 anciens parachutistes.

Le 16 septembre dernier, la Cour administrative d’appel de Nantes avait confirmé la décision rendue en décembre 2021, estimant "que la statue de l’archange Saint-Michel, installée en octobre 2018 sur une place publique de la commune des Sables-d’Olonne, était un emblème religieux" et qu'elle devait être démontée.

Une décision qui est loin de faire l'unanimité. Jean-Michel Bruel, président de l'Amicale Sablaise des Parachutistes, a invité les citoyens à se mobiliser le 15 octobre afin de protester contre la décision de la justice : "Saint-Michel est le protecteur des Parachutistes. Nous souhaitons manifester notre attachement à cette tradition, à nos valeurs, à notre histoire."

Des porte-drapeaux, anciens combattants et parachutistes sont venus de toute la France célébrer leur saint patron. Moment d'émotion, partagé sur Twitter par le maire des Sables-d'Olonne : la prière du para, entonnée par les parachutistes présents.

Dans son discours, le maire des Sables-d'Olonne, Yannick Moreau, a insisté : "Si la république est laïque, la France, elle, est chrétienne", tout en se demandant jusqu'où pouvait aller "la cancel culture" : "Tous les Saint Michel doivent-ils disparaître de l'espace public ? Tous les Saint-Michel doivent-ils être rayés de la carte de France? (...) Et l'étape d'après? Ce serait quoi ? La laïcisation de nos fêtes, de nos jours fériés ? De nos vacances de Pâques, de nos marchés de Noël ?"

Le combat continue puisque le maire de la commune a récemment annoncé avoir saisi le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)