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[VIDÉO] Quels sont les symboles de l’Apocalypse ?

Abbaye de Saint-Savin sur Gartempes. Peinture murale du porche occidental : Apocalypse, la femme et le dragon

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La rédaction d'Aleteia - publié le 19/08/22
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Le livre de l’Apocalypse raconte les visions et révélations de l’évangéliste Jean. Ce texte détaille la lutte du divin contre Satan jusqu’à la victoire finale et l’apparition de la Jérusalem Céleste, qui marquera la fin de l’Histoire et le salut de l’Humanité. Voici quelques symboles de cette vision et leur signification.

Écrit à la fin du Ier siècle, le livre de l’Apocalypse clôt le recueil du Nouveau testament. Il raconte les visions et révélations de l’apôtre et évangéliste Jean, en exil sur l’île de Patmos dans la mer Égée. Ce texte détaille la lutte du divin contre Satan jusqu’à la victoire finale et l’apparition de la Jérusalem Céleste, qui marquera la fin de l’Histoire et le salut de l’Humanité. Si aujourd’hui le mot "apocalypse" évoque le chaos, le terme signifie en réalité "révélation". Le récit porte un message universel, destiné à tout homme qui, face aux épreuves de l’existence, s’efforce de trouver sa voie et de se trouver lui-même. 

Les images terrifiantes utilisées par saint Jean n’étaient pas destinées à faire peur mais, au contraire, à aider des gens en difficulté. L’ Apocalypse est un texte qui tend à soutenir la foi et l’espérance des chrétiens souvent confrontés à de douloureuses épreuves. Qu’est-il donc écrit dans ce texte et comment le comprendre ? "Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles", peut-on livre dans le chapitre 12. L’emploi de l’expression "soleil pour manteau" traduit la splendeur de Marie qui est "pleine de grâce" et comblée de la lumière du soleil qu’est Dieu. L’évangéliste emploie par ailleurs l’expression "la lune sous les pieds" car la lune symbolise les limites de l’humanité. Marie est au-delà des contraintes et finitudes humaines, elle est pleinement associée à la victoire du christ sur le péché et la mort. Les douze étoiles de sa couronne font enfin référence aux douze tributs d’Israël et aux douze apôtres.

Plus loin dans le texte, alors qu’il est écrit que Marie crie dans les douleurs d’un enfantement, apparaît "un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème." Il s’agit là du symbole du mal qui veut entraver le plan de Dieu sur terre et apporte la mort et la destruction. Il essaie de dévorer le Fils mais "en vain" car Jésus, par sa mort et sa résurrection, est assis sur son trône. Il s’en prend alors à la femme, qui incarne l’Église. Mais l’Église étant soutenue par Dieu avec la Parole et l’Eucharistie, même si elle souffre de persécutions, elle en ressort victorieuse.

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