Avec 89 millions d’habitants, la République démocratique du Congo (RDC) est le quatrième pays le plus peuplé d’Afrique. En plus des conflits intercommunautaires et des catastrophes naturelles, cet immense pays souffre surtout - et c’est bien là son paradoxe - de son immense richesse. Ses minerais de diamant, d’or, de cobalt, de coltan et autres font l’objet d’un véritable pillage auquel participent des acteurs du monde entier. Cette convoitise suscite des guerres à répétition et maintient la population dans la violence et la pauvreté.
Des massacres réguliers
Ces derniers mois ont été le théâtre de nouvelles tueries. Le 28 mai, près de trente personnes ont été exécutées dans un village de la région de Beni. Deux jours plus tard, toujours dans l’Est, mais dans un autre village, une vingtaine de personnes ont trouvé la mort, assassinées par des groupes armés. Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont placées depuis un an sous état de siège, renforçant ainsi les pouvoirs de l’armée sans que la violence n’ait pu être limitée. Le 5 juin, c’est une trentaine de civils qui ont été massacrés dans un village d’Ituri. Depuis 1996, l’est du pays est dans une situation de guerre larvée, sans front ni ennemi bien défini. 4 à 6 millions de personnes y ont trouvé la mort en presque 30 ans.
Quel rôle l’Église peut-elle jouer dans le pays ? Comment les prêtres et les fidèles peuvent-ils témoigner de l’espérance et porter le message du Christ ? Le père Floribert, vicaire général de Bukavu, témoignera lors d’une visioconférence inédite qui aura lieu ce lundi 20 juin à 20h30. Il espère que malgré l’annulation du voyage du Pape prévu dans son pays au mois de juillet, l’Église du Congo qui soutient une population abandonnée ne sera pas oubliée. Inscrivez-vous gratuitement à la visioconférence et vous recevrez un lien permettant de la suivre en direct sur Zoom.
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