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40 jours, 40 vertus : la justice

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Michel Martin-Prével, cb - publié le 31/03/22
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Les vertus s’acquièrent, se travaillent et se perfectionnent, pour notre bien et celui de ceux qui nous entourent. Durant ce Carême, le père Michel Martin-Prével propose de reprendre la pratique des vertus, avec une courte méditation chaque jour, et un exercice pour appliquer une vertu particulière.

Juste appréciation, reconnaissance et respect du droit, du bon droit de chacun, la justice est synonyme de droiture, d’équité, d’impartialité, d’intégrité. On dit « agir avec justice ». 

C’est un grand principe moral de conformité au droit et c’est le pouvoir de faire régner le droit, et l’exercice de ce pouvoir. La justice punit et récompense. « Rendre la justice ». 

En morale chrétienne on la définit comme « ferme volonté de donner à Dieu et au prochain ce qui leur est dû ». L'acte de la justice rend à chacun ce qui lui est dû en dépendance à la volonté. Comme vertu, une des quatre grandes vertus cardinales, essentielles dans la vie morale, elle reste complexe, riche et polysémique.

Trois sens s’y découvrent : Être conforme au droit, en étant dans le jus, le droit, dans la légalité, et en suivant la loi.

Être égal ou proportionné : « A chacun, selon ce qui lui est dû » (saint Augustin). Être dans l’égalité et non dans l’égalitarisme car « égalité n’est pas justice ». On parle de justice commutative entre deux personnes et de justice distributive pour un bien commun réparti entre plusieurs selon le besoin de chacun. Sinon on est dans le vol, la fraude, l’inégalité.

Enfin, être ajusté à Dieu, comme est juste celui qui met sa force au service des droits de chacun. Être droit dans ses pensées et ses actes et résister à l’injustice autour de soi. Dieu est juste dans ses dons, même s’il fait miséricorde aux plus faibles : il rétribue justement, mais selon son amour qui dépasse sa justice. La réalité de la parabole des ouvriers de la dernière heure est un scandale pour l’égalité des droits, mais elle ne lèse personne puisque les premiers perçoivent leur salaire (justice) et les derniers reçoivent plus (miséricorde). Les premiers devraient être contents et les derniers aussi. La justice n’aime pas la comparaison. 

La Béatitude des justes est celle-ci : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Mt 5, 6).

Le Juste dans la Bible, comme saint Joseph, est le Saint. La parousie est le rassemblement des justes.

Résolution : Je rétablis une injustice que j’ai commise par une réparation ou un pardon.

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