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Carême : 40 jours, 40 vertus à perfectionner

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Michel Martin-Prével, cb - publié le 01/03/22
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Les vertus s’acquièrent, se travaillent et se perfectionnent, pour notre bien et celui de ceux qui nous entourent. Durant ce Carême, le père Michel Martin-Prével propose de reprendre la pratique des vertus, avec une courte méditation chaque jour, et un exercice pour appliquer une vertu particulière.

Les anciens savaient qu’une vie heureuse provient de la pratique des vertus. Elles sont nombreuses et se tiennent toutes : en exercer une, conduit à une autre comme en une chaîne vertueuse.  Une vertu est une puissance d’excellence que possède une chose. Par exemple, un couteau est fait pour bien couper. Appliquée à l’homme, c’est « une disposition acquise à faire le bien » (Aristote) ou « une disposition stable pour bien agir » (Thomas d’Aquin). Elle engage moralement l’homme à faire le bien. Elle permet de faire des actes bons et de tirer le meilleur de soi-même. Les vertus sont à choisir, à cultiver et à développer.

Acquises avec nos actes, alors que les dons du Saint-Esprit ou les charismes sont donnés, les vertus, dites morales parce qu’elles visent les comportements, sont profondes et durables. Elles ne se réduisent pas à une seule, mais elles induisent toute une chaîne. Pratiquer l’une revient à pratiquer les autres au fur et à mesure. Elles s’opposent à un vice correspondant. La sainteté se mesure à leur développement et à « l’héroïcité » dans leur usage, ce qui leur vaut parfois d’être considérées comme inaccessibles. Elles se situent dans un milieu, entre deux excès ou vices, selon la substance, mais comme un sommet selon la perfection ! Ainsi, le courage se situe entre la lâcheté et la témérité, la douceur entre l’apathie et la colère. 

On peut dresser un arbre des vertus partant du tronc de l’humilité, la cime en est la charité et les sept branches sont les quatre vertus cardinales, humaines, charnières d’une porte qui s’ouvre sur les autres (prudence, justice, force et tempérance) et les trois vertus théologales, qui servent à la relation à Dieu (foi, espérance et charité). Toutes les autres se rattachent à ces sept vertus principales. 

La vertu est plus qu’une simple qualité, elle vise un plus grand bien. Ainsi la politesse, code social très agréable n’a qu’une apparence de vertu, elle s’accomplit dans la vertu de charité. On ne devient vertueux qu’en pratiquant la vertu.  On ne devient heureux et agréable aux autres qu’en vivant toutes les vertus.

Chaque jour du Carême, le père Michel Martin-Prével proposera une courte méditation ainsi qu'un exercice pour l'appliquer au quotidien.

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