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Le nouveau santon qu’il vous faut cette année (et les suivantes)

Santon porteur de trisomie 21.

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Mathilde de Robien - publié le 16/11/21
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Il est de tradition, dans certaines familles, d’ajouter chaque année un nouveau santon à la crèche. Aleteia a déniché le santon qu’il vous faut cette année, une petite fille porteuse de trisomie 21. Une jolie manière de donner une place de choix aux personnes handicapées.

"L’argile est aux mains du santonnier ce qu’est l’homme dans les mains de Dieu", écrivait Frédéric Mistral. Si Dieu a façonné l’homme à son image et à sa ressemblance (Gn 1, 26), quelque 200 artisans santonniers en France continuent quant à eux de créer des petits personnages de plâtre ou de glaise qui viennent peupler les crèches à la veille de Noël.

Parmi eux, Didier Zaouche, à la tête de la maison marseillaise Santons Didier, qui a accepté début 2021 de se lancer dans la conception d’un nouveau modèle de santon : un enfant atteint de trisomie 21. Une demande émanant de la Fondation Jérôme Lejeune, dont la vocation est de poursuivre les recherches sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique initiées par le Professeur Jérôme Lejeune, soigner les personnes atteintes de ces pathologies, et défendre la vie.

Si les bergers, le curé, le ravi et la lavandière sont des personnages incontournables des crèches provençales, personne n’avait encore pensé à y faire figurer une personne porteuse de handicap.

Surpris par la nature de la demande, le chef d’atelier demeure d'abord sceptique quant à la possibilité de donner au visage d’un santon, mesurant pas plus d’un centimètre de hauteur, les traits caractéristiques d’une personne atteinte de trisomie. "Je me suis au début dit que cela ne serait pas possible", a-t-il confié à la Fondation. "Mais j’ai décidé de persévérer, d’essayer tout de même, et de partir d’un modèle déjà existant afin de me faciliter la tâche. C’était un petit peu un défi !". Quelques semaines plus tard, le santonnier présente un prototype à la Fondation, qui lui commande alors plusieurs centaines d’exemplaires.

L’artisan précise : "J’ai pensé à la belle-sœur de mon fils en réalisant ce projet, elle-même porteuse de trisomie 21". Un lien familial indirect qui a sans aucun doute donné un supplément d’âme au projet. Puisse cette création unique et inédite contribuer à faire accepter de manière plus large les personnes handicapées au sein de la société.

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