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Trois nouveaux vénérables, trois manières d’être saint aujourd’hui

Maria Cristina Cella Mocellin

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Mathilde de Robien - avec I.Media - publié le 31/08/21
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Le pape François a approuvé, lundi 30 août, les décrets relatifs aux vertus héroïques de trois nouveaux vénérables : deux fidèles laïques, Maria Cristina Cella Mocellin et Enrica Beltrame Quattrocchi, et un prêtre, Placido Cortese. Tous Italiens et contemporains, ils offrent trois modèles de sainteté.

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1Maria Cristina Cella Mocellin ou le sacrifice d’une mère

Le Saint-Siège a déclaré vénérable Maria Cristina Cella Mocellin. Née en 1969, cette fidèle laïque atteinte de cancer a refusé le traitement de chimiothérapie pour ne pas mettre en danger le troisième enfant qu’elle attendait. Souffrant d'une tumeur à l'aine, elle s’est éteinte après de grandes souffrances en octobre 1995 à l'âge de 26 ans.

2Enrica Beltrame Quattrocchi ou le dévouement d’une fille

Née en 1914, quatrième et dernier enfant du couple bienheureux Beltrame Quattrocchi, Enrica souhaitait rentrer dans les ordres à l'instar de ses frères et sœurs. Mais sa vocation fut différente. Elle accompagna ses parents âgés, Luigi et Maria, et s’engagea dans des œuvres de charité avec les Dames de Saint-Vincent. Elle se rendit dans les quartiers difficiles de Rome tout en se consacrant à l’enseignement et à l'accompagnement des couples en crise. Elle est morte en 2012.

3Père Placido Cortese, héros de guerre

Seul prêtre parmi ces nouveaux vénérables, le Père Placido Cortese, de l’ordre des frères mineurs, est né en 1907, en Croatie. Rédacteur en chef de la revue Le Messager de Saint-Antoine peu après son ordination en 1930, il est chargé au cours de la Seconde Guerre mondiale de venir en aide aux Croates et Slovènes captifs des Italiens. Après la chute du régime fasciste, en 1943, il vient en aide aux prisonniers de guerre alliés et aux Juifs. Il est arrêté par les SS puis torturé à mort en novembre 1944.

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