Aumônier catholique à l’hôpital d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, Nathalie Setton a vécu la crise de plein fouet. Chaque jour, elle visite les malades, apporte les sacrements à ceux qui le souhaitent, et accompagne certains dans leurs derniers instants par sa prière et sa présence rassurante.
« S’il y a un lieu où le Seigneur se trouve intensément, c’est à l’hôpital », souffle à Aleteia Nathalie Setton, 57 ans, aumônier catholique à l’hôpital d’Argenteuil depuis sept ans. Au mois de février 2020, elle se souvient d’avoir vu l’hôpital se vider en quelques de ses malades « non urgents », pour accueillir les « patients Covid » qui affluaient. Les semaines qui suivirent furent marqués par l’angoisse du virus, mais également par de multiples rencontres d’une rares intensité. « A l’hôpital, on arrive à l’essentiel tout de suite. Le seigneur : vous étiez malade, je vous ai visité… tout cela se vie », souffle-t-elle.
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