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Avec Marie Madeleine, laisser l’amour de Dieu transformer nos vies

sainte marie madeleine

Marie-Madeleine par El Greco.

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Vincent Olivier - Hozana - publié le 10/07/19
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Marie Madeleine, pécheresse méprisée de tous, s’est d’abord et avant tout laissée aimer par le Christ. C’est en enracinant sa volonté dans celle de Dieu qu’elle a pu devenir l’« apôtre des apôtres ». Une figure à suivre pour le monde d’aujourd’hui.Laetitia Morlat est une « allumée de Dieu ». Un incendie qui couvait, mais qui s’est déclaré relativement tard, d’après cette mère de famille sincère et directe : « Il y a 12 ans que nous avons récupéré notre foi avec mon mari, à Cacouna, un centre d’“agapethérapie” — de guérison intérieure — au Canada. On était d’un milieu catholique de bon aloi, où on sort de la messe, où rien ne change dans notre organisation ou dans notre regard sur les autres — je pouvais dire du mal des autres, sans prêter attention au signe de paix échangé ».



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C’est donc une véritable conversion qu’a connue la cinquantenaire, fortement marquée par la personne de Marie Madeleine, qu’elle propose de redécouvrir à travers une communauté de prière sur Hozana. En effet : « Marie Madeleine aime profondément le Christ. Le Christ l’a appelé comme elle était à ce moment de sa vie. Je ne connais pas une figure plus contemporaine qu’elle. En particulier dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, elle est un exemple de confiance totale, d’abandon total, d’amour total dans le Christ. » Depuis, Laetitia Morlat a fondé « Cœur Envie », une association permettant d’aider des personnes en difficulté financière à mener leurs « chemins de foi ». Les fonds sont récoltés en fabriquant et vendant des bijoux — à commencer par des « tout petits corcovado ».


MAGDALENE EL GRECO
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Pour Laetitia, “chaque bijou est une prière”. Pour la gestion, elle s’en remet exclusivement à la Providence : “le prix de chaque bijou reste accessible pour toutes les bourses” précise-t-elle. Il y a certes des pics de commandes lors des périodes de communion ou de profession de foi, mais en réalité l’activité est fonction des besoins du Seigneur.” Heureuse d’être “l’instrument du Seigneur”, la mère de famille assure ne pas se rémunérer avec « Cœur Envie » : “mon mari et moi fournissons les matières premières et le produit des ventes va intégralement au financement de pèlerinages, de JMJ ou autre” assure-t-elle. L’objectif de « Cœur Envie » n’est donc pas commercial mais bien d’aider concrètement des jeunes à vivre un chemin de foi. Une mission qui lui a permis de faire de multiples rencontres dont elle s’émerveille encore : “les jeunes que je vois, n’ont peur de rien, ce sont des pépites de l’Église. Ils viennent de leur banlieue éloignée jusqu’à Garches, est-ce que moi je serais allée à Sarcelles ou à Pontoise ? Ce n’est pas sûr. En outre je vois quantité de bonnes volontés pour se mettre bénévolement au service de “Cœur Envie”.



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La foi ne la quitte pas. Une foi mise d’ailleurs mise à l’épreuve : « Une nuit, des cambrioleurs sont entrés chez nous, raconte-t-elle. Ma famille s’est retrouvée sous la menace d’individus armés, mes enfants ligotés, mon mari frappé. Après plus d’une heure de tension insoutenable, je leur ai dit : “Vous pouvez tout nous prendre mais pas notre foi. Ils m’ont demandé : mais alors tu nous pardonnes ? J’ai dit oui, j’avais le couteau sous la carotide. Il y a comme un dialogue de paix qui s’est instauré, ils ont alors rendu à mon mari la croix et la médaille de son baptême. À travers cette expérience, le Seigneur nous a montré à quel point il est bon d’être aimé par Lui. J’étais terrassée par la peur et il s’est servi de moi. Voilà pourquoi je n’ai plus peur de rien, voilà pourquoi j’aime Marie Madeleine, voilà pourquoi j’aime tous ces jeunes.” La figure de Marie Madeleine, que Laetitia Morlat nous propose de redécouvrir sur Hozana et qui l’a si fortement marquée, nous montre à quel point le Christ nous accueille et se sert de tous ceux qui accueillent son amour et sa miséricorde.

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