separateurCreated with Sketch.

La France, propriétaire du lieu où Jésus a enseigné le Notre Père

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Caroline Becker - publié le 28/06/19
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

La France est la seule puissance étrangère à posséder en Terre sainte des biens fonciers, fruit d’un long héritage qui remonte au temps de François Ier. Parmi ces sites, la grotte où le Seigneur aurait enseigné le Notre Père aux apôtres, mais également le lieu des apparitions aux disciples d’Emmaüs.Si la présence française à Jérusalem remonte à l’époque des croisades, c’est véritablement sous le règne de François Ier que la France se voit accorder de nouveaux privilèges en Terre sainte. Après la chute des États latins d’Orient, le roi signe en 1536 avec Soliman le Magnifique le traité des Capitulations qui ouvre des droits et des privilèges aux chrétiens résidant dans les possessions ottomanes. C’est alors le début de l’aventure des possessions en Terre sainte pour la France. Dans les années suivantes, d’autres capitulations sont signées et la France se voit alors confier la protection de plusieurs lieux saints et des chrétiens en Palestine. Au XIXe siècle, ces accords se consolident et en 1901, malgré les tensions entre l’Église et l’État, les accords de Mitylène confirme le protectorat de la France sur ces territoires.



Lire aussi :
Avec le Réseau Barnabé, la France rayonne en Terre Sainte

Aujourd’hui, la France est propriétaire de quatre sites : l’église Sainte-Anne, le monastère d’Abou Gosh, l’église du Pater Noster et le tombeau des rois à Jérusalem. Jusqu’à aujourd’hui, le statut de ces possessions n’a jamais été remis en cause sauf depuis la reconquête par Israël, en 1967, qui se soulève régulièrement contre les titres de propriété. Découvrez dans ce diaporama l’histoire des quatre sites de Terre sainte où la France est souveraine.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)