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Les bienfaits de l’architecture sur notre santé

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Daniel Esparza - publié le 02/06/16
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Le bâti contemplatif a une incidence directe sur l’état d’esprit du visiteur.

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Emily Van Hofmann, journaliste à CityLab pour The Atlantic, s’est entretenue longuement avec le Professeur Julio Bermúdez. Il est le directeur d’une nouvelle étude qui, à l’aide de la neuro-imagerie (c’est-à-dire de la résonance magnétique), entend capturer les effets de l’architecture sur le cerveau humain.

L’architecture, effet bénéfique sur la santé

Dans son article, E. Von Hofmann reprend la théorie du Professeur Bermúdez concernant ce qu’il a appelé “l’architecture contemplative” ou “les phénoménologies du bâti” : l’exposition quotidienne à un certain type d’architecture produit les mêmes effets bénéfiques sur la santé que la méditation traditionnelle. Même si, bien entendu, les efforts pour y aboutir sont bien moindres.

“L’architecture contemplative” englobe tout un ensemble d’éléments qui, depuis toujours, ont fait partie intégrante de l’architecture religieuse. Pour le Professeur Bermúdez, il n’y a rien de plus logique que “d’espérer des sociétés qu’elles remarquent non seulement l’étroite relation entre beauté et expérience (et l’expérience de cette beauté) au fil du temps, mais aussi qu’elles s’efforcent de l’exploiter dans tout édifice”, qu’il soit construit à des fins de contemplation ou de découverte spirituelle, personnelle, culturelle, ou scientifique.

Les édifices contemplatifs

Lors de l’une de ses expériences, le Professeur Bermúdez a montré à une douzaine d’architectes une série de photographies d’édifices, contemplatifs et non-contemplatifs, depuis la façade jusqu’à leur intérieur. Dans le même temps, il mesurait l’activité cérébrale des participants alors qu’ils s’imaginaient rentrer dans l’édifice.

 

Parmi les lieux contemplatifs figuraient l’Alhambra, le Panthéon d’Agrippa, la Cathédrale de Chartres, l’Institut Salk et la Cathédrale de Ronchamp.

N’en déplaise aux adeptes du fonctionnalisme, les résultats de cette étude ont démontré jusqu’à présent que le dessin de l’architecte est tout sauf accessoire.

 

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