separateurCreated with Sketch.

Annabelle, sauvée de l’abandon par un “havre de paix”

Annabelle safe haven baby

Annabelle, Tom et Whitney.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Sarah Robsdottir - publié le 04/02/25
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Aux États-Unis, les lois "Safe Haven" permettent aux parents qui ne veulent pas garder leur enfant de l'abandonner dans un refuge dans l'attente d'être placé dans un nouveau foyer. C'est ainsi qu'Annabelle, née en 2023, a été accueillie par Tom et Whitney, un couple en espérance d'enfants.

4.977 : c'est le nombre d'enfants sauvés de l'abandon aux États-Unis depuis 1999 grâce au "National Safe Haven Alliance". Annabelle, petite fille adoptée par sa nouvelle famille dans l'Idaho, en fait partie. Cette organisation à but non lucratif permet aux parents qui ne peuvent ou ne veulent pas garder leur enfant de le confier à un prestataire de refuge en vertu des lois "Safe Haven", également connues sous le nom de lois "Baby Moses" (en référence à Moïse enfant). Chaque État a donc adopté sa propre loi dépénalisant l'abandon, pour permettre aux parents qui ne sont pas en mesure de s'occuper de leur enfant de laisser leur bébé dans un endroit sûr - un hôpital, une caserne de pompiers, des centres d'urgence, etc. Ces enfants auront ensuite la possibilité d'être adoptés par des familles qui le désirent.

Le Texas a été le premier État à promulguer cette loi en 1999 en réaction à 13 abandons d'enfants, dont trois avaient été découverts morts. En 2024, 102 enfants ont ainsi été sauvés de l'abandon, de l'infanticide ou de l'avortement. Annabelle a trouvé un foyer en 2023. Cette petite fille abandonnée par sa mère biologique est aujourd'hui choyée par son foyer d'adoption dans l'Idaho. Tom et Whitney, ses parents, faisaient depuis de nombreuses années l'expérience de l'infertilité.

Le combat de l'infertilité

"Un mot que je déteste", confie Whitney dans une vidéo diffusée par la National Safe Haven Alliance. "C'est un club dont personne n'a envie de faire partie". Marié depuis 2019, le jeune couple essaie de fonder une famille, en vain. "En tant que femme, l'impossibilité de donner la vie est terrible", confie Whitney. Après trois ans, le couple décide d'envisager l'adoption. "J'ai écrit une lettre que j'ai adressée à des amis qui travaillent dans le domaine médical. Je leur ai dit : "si vous connaissez une maman qui ne peut pas garder son bébé, dites-lui que nous voulons être son foyer"', poursuit Whitney, émue. En mai 2023, le couple reçoit un appel. La petite Annabelle venait d'arriver au monde et attendait de rencontrer sa nouvelle famille.

"Si Annabelle nous interroge au sujet de sa mère biologique, nous lui dirons qu'elle l'a aimée suffisamment pour la mettre en sécurité, dans un endroit où elle trouverait une famille", assure Whitney. "Et si je pouvais dire quelque chose à la mère d'Annabelle, je lui dirais merci d'avoir été si courageuse, d'avoir donné la vie à cet enfant en bonne santé. Merci d'avoir choisi la vie pour elle. "

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)