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120 ans après la loi de séparation, ce qu’Emmanuel Macron souhaite aux cultes

Emmanuel Macron sur la fin de vie

Emmanuel Macron, le 3 avril 2023 au Palais de l'Elysée.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 09/01/25
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Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux aux autorités religieuses ce 8 janvier, Emmanuel Macron a appelé les responsables des cultes à être des "ambassadeurs de la fraternité" et les a invité à faire la pédagogie de la laïcité.

Emmanuel Macron a appelé ce mercredi 8 janvier les responsables des cultes à être des "ambassadeurs de la fraternité" et à faire la pédagogie de la laïcité lors de la traditionnelle cérémonie des vœux aux autorités religieuses, selon plusieurs participants interrogés. "Le président compte sur nous pour être des ambassadeurs de la fraternité", a ainsi assuré à l'AFP le président de la fédération protestante, Christian Krieger, à l’issue de la cérémonie qui se tenait à l'Élysée. Une fraternité "par l'exemple" et le dialogue interreligieux. "Il nous a dit que dans un moment aussi difficile, il est important que les religieux puissent s'exprimer et jouer un rôle", a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz.

Lors de ce discours de 45 minutes en présence du Premier ministre, François Bayrou, et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le président a aussi abordé les 120 ans de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, en appelant à "une pédagogie de la laïcité". "Il s'agit de faire de la pédagogie pour que tout le monde comprenne la laïcité à la française", a résumé le président de la Conférence des évêques de France Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Dans son discours, Emmanuel Macron a souligné "à quel point la laïcité n'est pas un concept excluant, mais un espace d'échange et de partage", a précisé le représentant des bouddhistes de France Antony Boussemart. Comme en rebond aux propos de François lors de sa visite en Corse, mi-décembre. Le Pape avait mis en avant une "saine laïcité", c’est-à-dire la possibilité de "libérer la croyance du poids de la politique et d’enrichir la politique par les apports de la croyance, en maintenant la nécessaire distance, la claire distinction et l’indispensable collaboration entre les deux".

Projet de loi sur la fin de vie

Alors que la dissolution de l’Assemblée nationale et la censure du précédent Premier ministre ont repoussé à deux reprises l’examen du projet de loi sur la fin de vie, plusieurs participants ont affirmé que le président a aussi évoqué la perspective d'une reprise du travail sur la loi sur la fin de vie, se disant prêt à rencontrer à nouveau les responsables des cultes. "Il nous a dit qu'il faudra choisir le moindre mal", selon le grand rabbin de France Haïm Korsia.

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