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Aimer quelqu’un, c’est reconnaître son bien et le vouloir

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Michel Martin-Prével, cb - publié le 24/12/24
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Tout au long de l’Avent, le père Michel Martin-Prével a évoqué des verbes qui ont jalonné notre attente du Verbe qui se fait chair à Noël. Des verbes qui résument la vie chrétienne. Aujourd’hui le verbe : aimer.

Pour la dernière méditation de la série, nous avons réservé, en la solennité de la Naissance de Jésus, fils du Dieu-Amour, ce dernier verbe, le Verbe qui se fait chair littéralement aujourd’hui : aimer. Définir l’amour est déjà lui trouver des synonymes : force, énergie, tension, passion, inclination… Il s’agit d’une approbation de la volonté, capacité noble, à ce qui est bon. Aimer quelqu’un, c’est reconnaître son bien et le vouloir. Aimer pour Aristote est « vouloir du bien à celui qu’on aime ». Sa source et sa cause première est en Dieu, qui est Amour. Ainsi toute sorte d’amour vrai est reflet de la charité divine, échangée entre trois personnes tellement unies qu’elle ne forme qu’un seul Dieu. « Si tu vois l’amour, tu vois la Trinité » disait saint Augustin.

L’amour est le « lien de la perfection » (1 Co 13, 2), décrite dans l’hymne de la charité de saint Paul, avec ses quinze caractéristiques. Force qui exclut la mort, si on en croit l’étymologie a-mors, contraire de la mort, elle est faite pour vivre et engendrer la vie contre la mort. « Aimer quelqu’un c’est lui dire : tu ne mourras pas ! » (Gabriel Marcel). Et Dieu qui a tout créé par amour vit que cela était bon. L’amour tend à faire l’unité, non comme un moyen mais comme une fin. L'Écriture n’a de cesse de nous montrer les trouvailles d’un Dieu d’amour pour sauver l’homme de ses contradictions. Il a parfait la création avec un homme et une femme, unis dans l’amour, pour lancer la folle aventure de l’humanité vers la tendresse et la bonté divines. Conjugué ici-bas en de multiples variantes, eros conjugal, philia fraternelle, storgé familiale et agapé sacrificielle, philantropia universelle. Comme émotion et comme sentiment, l’amour est toujours numéro Un au hit-parade des désirs de l’homme. Né dans le désir et souvent dans le plaisir, il aspire au don de soi désintéressé. Sur la terre nous avons tout le temps d’apprendre à aimer à la suite de Jésus qui est venu pour nous l’enseigner. Nous ne le ferons bien que dans le ciel où la foi et l’espérance ne servent plus à rien, et où seule la charité demeure.

Les quinze qualités de l'amour selon saint Paul :

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