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Trois mots indispensables pour désamorcer un conflit avec sa belle-mère

Happy senior woman enjoying in daughter's affection on Mother's day.
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Anna Ashkova - publié le 22/12/24
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À l’approche de Noël, il peut être opportun de mettre les choses à plat avec sa belle-mère si une tension existe ou, tout simplement, si certains besoins deviennent persistants.

La période de Noël se distingue du reste de l'année par tous ces moments chargés d'émotions et de rencontres familiales. Si pour certains, ces moments sont synonymes de convivialité, pour d’autres, ces retrouvailles peuvent parfois être sources de tensions plus ou moins importantes. Parmi les relations les plus délicates, celle d'une épouse avec sa belle-mère est fréquemment mise à l’épreuve. Mais une chose est sûre : trois mots simples mais puissants – merci, pardon et s’il vous plaît – peuvent aider à créer une atmosphère apaisée et chaleureuse. Des mots qui peuvent être formulés non seulement par la belle-fille mais aussi par sa belle-mère, soucieuse d’avoir une bonne relation avec celle qui partage la vie de son fils.

Merci la reconnaissance qui apaise

Répartition des tâches, traditions familiales, choix de cadeaux… De nombreuses familles redoutent parfois les fêtes de Noël. Des petites tensions font remonter à la surface des rancunes plus ou moins importantes et voilà que l’effervescence de la fête retombe aussi vite qu’elle est montée. Pourtant, une simple expression de gratitude peut avoir un impact puissant sur une situation tendue. Le mot "merci" n'est pas juste une formule de politesse, mais une reconnaissance sincère de l'effort, de l'amour ou de l'attention de l'autre. "Attention cependant à ne pas employer un "mais" après un "merci"", prévient Laurence de Saint Vincent, conseillère conjugale et familiale au cabinet parisien Mots Croisés. En effet, le "mais" est très tentant, surtout si on veut faire passer un message à sa belle-mère. Dire "merci pour ce que vous faites pour nous mais nous aimerions pouvoir prendre nos décisions seuls" peut avoir l’effet inverse.

Remercier sa belle-mère pour un geste, même petit, montre que l'on valorise ses efforts. Que ce soit pour l’aide à la préparation du repas, pour un cadeau choisi avec soin ou pour sa présence, exprimer sa gratitude désarme souvent les critiques et apaise les malentendus. Cette simple marque de reconnaissance peut non seulement renforcer les liens, mais aussi ouvrir la voie à des conversations plus profondes.

Pardonl’apaisement des tensions

MOTHERHOOD

Les relations familiales, notamment avec la belle-mère, peuvent parfois se fragiliser sous le poids des malentendus et des non-dits. Comme dans toute relation, deux mondes se rencontrent avec toutes les différences de personnalités, de représentations, d'expériences, de générations et de cultures. Et parfois sans le savoir et le vouloir on peut blesser l’autre. Qu'il s'agisse d'une remarque maladroite, d’un manque d’attention ou même d’un conflit ancien non résolu, présenter des excuses sincères peut désamorcer une situation conflictuelle.

Mais attention, dire pardon n'implique pas nécessairement d’avoir tort, mais c'est une manière de reconnaître que l’on comprend la tristesse de l’autre. "Quand on demande pardon, il est bon d’aller dans le monde de l’autre. Pour une personne, hausser légèrement le ton ne sera pas aussi grave que pour une autre. On peut dire : "Je n’ai pas fait exprès car pour moi ce n’était pas blessant". Il faut être dans l’empathie", indique Nathalie Loevenbruck. La conseillère conjugale et familiale du cabinet Mots Croisés préconise donc d’éviter le pardon général et de demander pardon pour une chose ou un événement précis. Le pardon formulé ainsi reconnaît la blessure causée. Il permet aussi d’entamer un processus de réconciliation, d’échange et crée un terrain plus propice à la compréhension, moins marqué par les frictions.

S'il vous plaîtla demande respectueuse sans aucune obligation 

belle mère et belle fille

En formulant une demande, il faut se souvenir que le "s’il vous plaît" marque le respect et la délicatesse que toute relation appelle. L’amour ne s’impose pas, mais s’offre. Si vous voulez, s’il vous plaît, c'est-à-dire "si cela vous plaît" (au sens premier). Il ne s’agit donc en aucun cas d’une injonction. Outre cette formule de politesse, mieux vaut utiliser la communication non violente pour ne pas tomber dans une injonction ou une remise à sa place qui pourrait transformer la demande en quelque chose de moralisateur. "Dans le s’il vous plaît tout le monde peut y gagner. Chacun doit donner son mode d’emploi à l’autre. Une demande peut d’ailleurs commencer par une appréciation de l’autre", conseille Laurence de Saint Vincent, ajoutant qu’il faut être conscient qu’une demande peut bousculer les habitudes de l’autre.

Ainsi si, par exemple, on n’a pas envie de dresser la table de la même manière que sa belle-mère, pourquoi ne pas la complimenter d’abord sur sa créativité et lui proposer ensuite de tester quelque chose de nouveau. "La manière dont vous organisez les fêtes est impressionnante. Vous dressez la table avec beaucoup de créativité. J’ai trouvé une vidéo intéressante, j’aimerais que nous la testions ensemble, s’il vous plaît". Formulée avec soin et respect, une demande peut véritablement contribuer à maintenir une atmosphère détendue.

Au-delà des cadeaux et des festivités, Noël est avant tout une occasion de renforcer les liens familiaux et de faire preuve de bienveillance. Les trois mots comme merci, pardon et s'il vous plaît prennent alors une autre dimension : ils deviennent des outils précieux pour gérer les relations avec les membres sa famille et éviter que des conflits inutiles ne viennent entacher la magie de Noël. Des mots à utiliser sans modération, même en dehors des fêtes de fin d’année, aussi bien par la belle-fille que la belle-mère (et tous les autres membres de la famille !).

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