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Vous êtes seul pour Noël ? Osez accepter d’être invité !

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Caroline Moulinet - publié le 21/12/24
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Noël est un moment privilégié pour les familles, un moment pour se retrouver, échanger, dépasser les tensions peut-être, partager la joie de la naissance du Sauveur. Est-il possible pour une personne seule d’accepter une invitation dans un autre cercle familial ? 

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Noël est une grande fête pour tous les catholiques. C'est aussi une fête familiale par excellence pour la plupart d'entre nous. Certains traversent le pays et bravent les kilomètres pour retrouver grands-parents ou cousins, d'autres passent Noël avec leur famille nucléaire, partageant des moments simples et précieux. D'autres se demandent déjà ce qu'ils feront : peut-être un simple bol de soupe en tête à tête avec leur animal de compagnie, quand ils en ont un.

Car il ne faudrait pas oublier que passer Noël seul ravive pour certains de douloureux souvenirs : un époux décédé, des parents éloignés, une famille recomposée ou un membre de la famille hospitalisé, pas de frères et sœurs avec qui échanger, ou encore le grand âge qui rappelle tous ceux qui nous ont déjà quittés. Mille raisons peuvent expliquer le fait d'être seul à Noël. Et si quelqu'un remarque cette solitude et choisit d'inviter la personne esseulée ? Il y a alors mille raisons qui surgissent pour justifier un refus. Mais est-ce bien là "l’esprit de Noël" ?

En premier lieu, la peur de déranger. Noël étant une fête si familiale, il est délicat d'être accueilli sans être de la famille. Cette peur serait sûrement moins marquée à Pâques ou en été. Noël est différent. Pourtant si l'hôte a décidé d'inviter d'autres à partager sa journée, ne l'a-t-il pas choisi librement ? Peut-être le fait-il sincèrement et de bon cœur. John et Anna, mariés depuis plus de 45 ans, n'ont pas la joie d'avoir des enfants. Leurs frères et sœurs vivent par-delà les océans, alors pour Noël, ils invitent toutes les personnes seules de leur paroisse. "Nous allons être 21 cette année ! C'est incroyable ! Une vraie tablée familiale !" se réjouissent-ils. Et leur joie est palpable. Un effort de cuisine, certes, mais une joie profonde d'apporter un peu de bonheur aux autres, et d'être entourés à leur tour.

Être soi, tout simplement

Et si la personne propose par acquis de conscience, sans vraiment être bien certaine de sa proposition, peut-être l'Esprit Saint est-il là, pour guider les hôtes comme leurs invités, à savoir se découvrir avec simplicité. Laure se souvient avoir passé un Noël accueillie par une vieille tante alors que son père était très malade et que sa maman restait avec lui à l'hôpital. "J'étais assez gênée de venir pour Noël, ils étaient déjà très nombreux et j'avais peur d'ajouter un poids à tout ce qu'ils allaient faire. Mais j'ai été accueillie si chaleureusement et si naturellement que j'ai passé un super Noël ! Cela m'a même rapproché de cousins éloignés. Finalement, ce Noël qui s'annonçait difficile a été une bénédiction pour le futur."

Courage donc. L'apéritif manquera peut-être de fluidité mais qui sait si les rires ne résonneront pas au café. N'oubliez pas que, même seul, chacun a quelque chose à apporter : des fleurs, des chocolats, des petites voitures pour les petits enfants, et surtout, avant tout, comme dit le psaume 138, "l'être étonnant que je suis". Avec ses talents et ses fragilités, un être à part entière qui peut apporter quelque chose d'inattendu dans ce foyer d’accueil, un lien nouveau, un esprit de Noël renouvelé. 

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