separateurCreated with Sketch.

Accueillir, une attitude à la fois très simple et pourtant difficile

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Michel Martin-Prével, cb - publié le 21/12/24
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Tout au long de l’Avent, le père Michel Martin-Prével évoque des verbes qui jalonneront notre attente du Verbe qui se fait chair à Noël. Des verbes qui résument la vie chrétienne. Aujourd’hui le verbe : accueillir.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

Accueillir reste une attitude à la fois très simple et pourtant difficile dans le quotidien. Il y a trop de place encore donnée à notre ego, et accueillir c’est faire de la place à l’autre dans notre cœur. Ce verbe est construit sur a-co ligere, ramasser ensemble, réunir, rassembler. Il s’agit de l’hospitalité si chère à la mentalité biblique. Qui ou que doit-on accueillir ? Le Seigneur dans toutes les médiations qu’il a choisies dit : son Eucharistie avec le plus grand soin, sa Parole toujours à déguster, sa Miséricorde toujours prête à nous relever, la Vierge Marie, comme Joseph a pris Marie chez lui ou Jean parce que Jésus lui avait dit « Voici ta mère ! » (Jn 19, 27). Par-dessus tout accueillir son prochain, parce que Jésus est en lui, selon la belle parabole du bon Samaritain. Et selon les recommandations de Paul : « accueillez-vous les uns les autres » (Rm 15, 7).

A Mambré, Abraham a accueilli des anges sans le savoir. Parce que passager sur cette terre, on accueille l’étranger, le migrant d’aujourd’hui dans une relation personnelle, même si au niveau plus global, il faut une justice pour favoriser son maintien dans son pays. Le Seigneur lui-même a été accueilli par la femme pécheresse avec délicatesse, par Marthe et Marie à Béthanie. Pourtant cela a mal commencé à Bethléem où pas une place ne lui a été réservée, sinon dans une étable. Et « Le Verbe s’est fait chair et les siens ne l’ont pas reconnu » (Jn 1, 9). L’étranger ou le pauvre n’a pas de quoi rendre, ce qui veut dire qu’accueillir n’est pas seulement loger pécuniairement.

Le critère final, avant d’être accueillis nous-mêmes dans le Royaume, sera la façon dont nous avons accueilli les autres, selon les trois archétypes : le pauvre, l’enfant et le malade. Heureux les serviteurs vigilants qui ouvriront la porte au Maître qui frappe à l’heure de la parousie. Et c’est lui qui réciproquement sera là pour nous accueillir et nous présenter à son Père sous l’œil accueillant de Marie. A la crèche nous serons déjà accueillis par l’Enfant qui nous tend les bras.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.