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Prier est la chose la plus commune à tous les hommes, paraît-il, surtout à l’heure des paniques et autres catastrophes. C’est dire que l’homme est fait pour la prière, expression de sa relation à Dieu, plus ou moins bien connu de lui, mais qui fait sa respiration. Pourtant nous ne sommes pas toujours dans la prière et souvent il faut la pratiquer avec un certain combat. « Pour apprendre à prier, il faut se mettre à prier » (saint Jean Climaque). C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Laisse-t-on périr de soif une plante, qui comme notre âme a besoin d’eau quotidienne, à l’instar de notre corps que l’on pense à nourrir chaque jour ? « Ton désir c’est ta prière, si tu veux prier sans cesse ne cesse pas de désirer » (saint Augustin). Si nous disons : « Pas le temps ! », c’est que nous n’en comprenons pas la nécessité. Prière de louange ou de remerciement, elle est aussi prière de demande, d’intercession pour nos besoins et ceux de nos frères, de l’humanité.
Au temps de l’épreuve, l’histoire sainte est remplie de ces supplications qui montent vers Dieu, dans la foi, la confiance et la persévérance. Moïse se faisait soulager ses deux bras étendus et implorants pour obtenir la victoire de Josué dans la plaine. La veuve ne cesse pas de « casser les oreilles » à un juge inique pour obtenir d’être secourue. Les psaumes, collection de prières répondant à toutes les situations et émotions éprouvées par les hommes bibliques, sont une base très riche de la liturgie de l’Eglise et de tous les croyants. C’est encore avec le Notre Père que nous concentrons le mieux notre prière, comme Jésus nous l’a donnée expressément : trois prières de reconnaissance et quatre de demandes pour le pain, le pardon, les épreuves et le mal. Par-dessus tout, c’est avec amour que nous rejoignons notre Père bien-aimé du ciel, à la recherche du vrai bien, selon sa volonté miséricordieuse. « La prière est la sœur tremblante de l’amour » (Victor Hugo). Tremblante parce que comme un enfant nous laissons Dieu s’approcher de nous. « Prier c’est aimer et se laisser aimer » (sainte Elisabeth de la Trinité).