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C’est un article qui est paru le 22 novembre dernier dans le Washington Post qui amuse et qui étonne. Se basant sur des études américaines du Bureau du recensement et du Bureau des statistiques du travail, les journalistes ont constaté que le travail religieux procure un sentiment de satisfaction plus élevé que toute autre profession, aux États-Unis.
Fier de travailler pour mon employeur
Le questionnaire, adressé à de nombreux salariés travaillant dans différents domaines, comprenait notamment ces questions : "Êtes-vous "tout à fait d’accord", "d’accord" ou "pas du tout d’accord" avec ces affirmations : "Je suis fier de travailler pour mon employeur", "Je contribue à la communauté par mon travail"". Tous les travailleurs appartenant à la catégorie "clergé" ont répondu unanimement "tout à fait d'accord" à ces questions. Des pourcentages bien supérieurs aux autres catégories de travailleurs. Interrogé sur cette enquête suite à la publication de l'article, Mgr Stephan Rossetti, prêtre, psychologue et professeur associé à l'Université catholique d'Amérique, n'est pas étonné. "Le bonheur des prêtres est l'un des grands secrets de notre époque. Et je suis heureux qu'il soit révélé", explique-t-il, lui qui travaille depuis une vingtaine d’années sur le bien-être des religieux. "Tout le monde dit que les prêtres sont malheureux mais ce n'est pas le cas. Ils sont stressés, ils subissent des pressions, mais ce ne sont pas les facteurs sous-jacents qui favorisent le bonheur", ajoute-t-il, affichant ses propres recherches. Il a même pu établir ce qui rend heureux : avoir des amis solides, avoir une vie spirituelle riche, aimer ce que l'on fait au travail et faire partie d'une communauté. "J'ai réalisé plusieurs années de suite des études qui montrent que les chiffres du bonheur et du moral augmentent chez les prêtres", complète-t-il au National Catholic Register. "Les prêtres aiment être prêtres. Plus de 90% d'entre eux disent qu'ils l'aiment et qu'ils le choisiraient à nouveau".
Vivre pour les autres
Si malgré ces chiffres, vous n’envisagez pas de devenir prêtre ou religieux, mais souhaitez tout de même être heureux au travail, l’étude américaine apporte quelques autres pistes ! Les autres professions qui procurent des niveaux élevés d'épanouissement, sont celles qui se pratiquent à l’extérieur, dans la nature (créée par le bon Dieu !), comme la sylviculture et la construction. Viennent ensuite les travailleurs de l'éducation. A contrario, les métiers qui épanouissent le moins sont ceux de la restauration, de la conciergerie, de l'ingénierie et du développement de logiciels. Bon à savoir donc, ce sont ainsi les personnes qui passent leur temps à aider les autres qui sont les plus heureuses. Pour ceux qui réfléchissent à leur orientation professionnelle future, voila donc une bonne piste à suivre !