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Trois parades pour garder le moral quand les enfants quittent le nid

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Karine Triot - publié le 07/11/24
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A l’heure où les enfants quittent le nid familial, il est important de (re)penser à soi, prendre soin de son couple mais aussi de ses amitiés.

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La maison se vide, les bacs à linge sont à marée basse et le plein de courses est remplacé par un petit panier de marché. « Vos enfants ne sont pas vos enfants ; ils sont les filles et les fils de l’appel à la vie à elle-même », dit le poète Kahlil Gibran. Les enfants ne sont pas destinés à rester dans leur famille mais à partir construire la leur. « Tu quitteras ton père et ta mère », annonce la Genèse (Gn 19,5). Ainsi quand ils rencontrent l’homme, la femme de leur vie, les enfants n’agrandissent pas tant la famille, qu’ils la détricotent, maille par maille, selon l’image employée par Christiane Collange dans son livre Nous, les belles-mères (Fayard). Cela ne signifie pas qu’il n’y aura plus de famille mais elle va changer de forme : les parents vont petit à petit quitter le cœur et laisser la place à la nouvelle génération. 

Quand les enfants quittent la maison, les parents retrouvent une liberté tout en restant disponibles à leurs appels et leurs retours éventuels le week-end, avec parfois un arrière-goût de frustration. Comme en témoigne Brigitte : « Nous nous organisons pour voir des amis et à la dernière minute notre fille s’annonce. Nous nous décommandons et finalement, elle ne sera qu’un courant d’air, volant de café en apéro avec ses « potes » ! Si nous l’avons le temps d’un déjeuner, nous nous considérons comme chanceux ! » Que les enfants vivent leur vie est plutôt réjouissant et est le signe qu’ils avancent. Mais après presque 20 ans de bons et loyaux services, il est temps pour les parents de penser un peu à eux !

1(Re)penser à soi

Une maison plus rangée, du silence, moins de tâches ménagères… et du temps à savourer. Que faire de cette nouvelle disponibilité ? Pour Caroline, jeune grand-mère de 60 ans, le désir était clair : après avoir élevé quatre enfants, pas question de rembrayer avec la seule casquette de super Mamie ! La voilà investie comme Présidente du conseil d’administration d’un centre social.

2Prendre soin de son couple

Dans des vies professionnelles et familiales trépidantes, la priorité est généralement donnée à ceux qui crient le plus fort : le travail et les enfants ! Ainsi le couple est-il souvent la dernière roue du 5008 alors même qu’il devrait en être l’essieu. Au départ des enfants, il arrive de se retrouver face à face, en ayant l’impression de n’avoir rien d’autre à se dire que « Tu as eu les enfants au téléphone, aujourd’hui ? ». Oui, le temps est passé, on a pris quelques kilos, perdu quelques cheveux (on aimerait l’inverse !), mais cet homme ou cette femme qui nous a séduit il y a 20-30 ans a encore mille et une facettes à révéler, pour peu que nous réussissions à recréer un climat de bienveillance. C’est parfois difficile à la maison. Il existe de belles propositions pour revenir plus outillés : Fondacio, Vivre et Aimer, Aimer mieux du CLER Amour et Famille... Oser y aller, c’est se faire le cadeau de retrouver de la curiosité et de la joie en couple.

3Développer des amitiés

Entre des enfants moins présents, et parfois un peu critiques, et un conjoint imparfait, la troisième voie de bonheur relationnel est celle de l’amitié. Rencontres récentes ou longues amitiés, les échanges, la vérité dans la relation ou la joie d’activités partagées sont des bulles de Champagne dans le quotidien ! Pour Pierre, après une carrière prenante et une vie consacrée à sa famille, le temps des copains se joue tous les jeudis autour d’un baby-foot. L’amitié se vit aussi dans les relations familiales avec sa génération : frères, sœurs, cousins… On a encore tant à partager !

Être des parents heureux, qui continuent à s’amuser et à s’intéresser, est aussi un cadeau à faire à ses enfants : à la fois pour les autoriser à partir et pour leur donner envie de revenir.

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