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« Réussir, c'est faire quelque chose pour la dignité de son prochain ». C'est ce qu'affirme Patricija Plešnik, la jeune coordinatrice du projet Summerjob, qui organise des camps d'été pour les jeunes volontaires en Slovénie. Chaque année, depuis sa création en 2013 par le mouvement Jeunesse pour un monde uni, des jeunes se retrouvent dans le petit village de Podboč pour aider ceux qui vivent dans la précarité et dans la solitude. Ils ont en moyenne 21 ans et ont pour mission de rénover des maisons, de rendre le village plus beau et plus accueillant et de répondre aux besoins concrets de la population locale… le tout dans une atmosphère joyeuse et conviviale !
Malgré tous les autres projets qu'ils peuvent avoir, ces jeunes choisissent de « faire quelque chose de grand pour leur prochain pendant leurs vacances », explique Patricija, la jeune coordinatrice du projet. « Ils sont la preuve que les actes d'amour sont ceux qui remplissent le plus le cœur ».
Pour Patricija, faire partie de Summerjob a été une révélation. Elle se souvient de ses débuts en tant que bénévole au lycée, où elle aidait notamment des personnes âgées. Cette expérience lui a permis de réaliser la valeur et la dignité de chacun, ainsi que l'importance d’offrir son temps aux autres. « Je sens que mon cœur s'élargit lorsque je fais du bénévolat », confie-t-elle. « Je reconnais que je me suis souvent sacrifiée, quand je devais par exemple abandonner une autre activité, comme un café avec un ami ou un moment de repos, mais maintenant, je peux voir que chaque seconde et chaque sacrifice en valait la peine ».
Donner de son temps gratuitement
Aujourd'hui, elle dirige le projet avec passion, en essayant d’être un instrument dans les mains de Dieu et en se laissant guider par Lui, là « où il veut que je donne Son amour gratuit ». Bien que la coordination demande un investissement considérable, elle apprécie de collaborer avec ces jeunes au grand cœur, prêts « à entrer dans des maisons qui ne sentent pas très bon, à donner de leur temps gratuitement et à aider leur prochain, même en renonçant à leurs vacances ». Chaque été, ils reviennent avec le même enthousiasme. « Grâce à ces camps, je réalise tout ce que les jeunes sont capables d’accomplir. Ils m’émeuvent aux larmes et me donnent vraiment l’impression que la jeunesse d'aujourd'hui n’est pas vouée à l’échec ».
Le camp se termine chaque année par un goûter, où les bénévoles invitent toutes les personnes pour lesquelles ils ont travaillé. Ils regardent ensemble des photos des lieux qu’ils ont rénovés, « avant » et « après » leur intervention, et partagent de nombreux rires. « Ce qui me touche le plus, ce sont les larmes de gratitude de ces personnes », explique Patricija, « et surtout les larmes des bénévoles lorsqu'ils réalisent qu'ils ont fait quelque chose de bien pour leur prochain. À ce moment-là, on sait que l’on a fait le bon choix. Ce sont ces sentiments qui me poussent encore et encore à participer à des projets aussi merveilleux ! »