Tout a commencé quand Thérèse Coursimault, 39 ans, thérapeute lyonnaise et dynamique maman de six enfants, rencontre Thérèse Hargot, également thérapeute à Paris. Les deux jeunes femmes sympathisent rapidement et se racontent leurs nombreuses anecdotes autour de leur prénom “particulier” qui ne laisse jamais personne indifférent. Entre le “sérieusement, c’est pas une blague, tu t’appelles vraiment Thérèse ?” et le “je vous imaginais beaucoup plus vieille”, les deux jeunes femmes confient également une certaine souffrance lors de l’enfance et l’adolescence et des blagues pas drôles autour de leur prénom. “Parfois j’essayais même de ne pas répondre quand on me demandait mon prénom…” ou encore “C’est vrai que, pendant longtemps, quand quelqu’un me disait “oh quel joli prénom, c’est celui de ma sainte préférée, j’ai souvent eu envie de répondre “eh bien donnez-le à votre fille alors !” Puis les années passent, les deux femmes acceptent ce prénom pas comme les autres, et elles se disent qu’après tout, elles ne le portent peut-être pas pour rien, et qu’elles ont peut-être même des points communs.
Une vingtaine de Thérèse de toute la France
Et si c’était le cas des autres Thérèse de moins de 50 ans en France ? Pour en avoir le cœur net, les deux Thérèse imaginent donc une rencontre des Thérèse. Et quoi de mieux que de l’organiser le 5 octobre, en pleine semaine thérésienne ? Après avoir lancé l’idée via les réseaux sociaux, et récolté une vague de bienveillance devant cette amusante idée, elles ont été une vingtaine à s'inscrire. Venant d'Angoulême, d’Angers, de Poitiers et de Paris, âgées de 30 à 50 ans, elles vont donc se retrouver à Lyon, ce samedi 5 octobre, pour la toute première journée des Thérèse. "Nous avons imaginé la journée avec plusieurs ateliers et topos autour de notre prénom", explique à Aleteia la Thérèse lyonnaise. "Ressemblons-nous physiquement à notre prénom ? Est-ce qu'il y a quelque chose sur notre visage qui trahit notre prénom et avons-nous un dénominateur commun nous, les Thérèse de France ? Des questions que nous nous poserons avant de réfléchir à la mission que nous portons à travers ce prénom, car après tout, Thérèse, étymologiquement veut dire "Celle qui porte la bonne étoile"".
Celle qui porte la bonne étoile
Les organisatrices aimeraient pousser la réflexion pour savoir si elles ont un charisme particulier ou commun, en se demandant en quoi ce prénom les oblige et comment porter cette bonne étoile. "Dans l’ensemble, si nos parents ont choisi ce prénom pour nous, c’est qu’ils avaient un lien ou une proximité avec une sainte Thérèse ou Mère Teresa, en quoi cela peut-il nous porter ou nous faire porter du fruit ?"
L’autre réflexion de cette journée si particulière viendra sans doute de deux des participantes récemment baptisées, l’une algérienne et l’autre japonaise, et qui ont justement choisi comme prénom de baptême Thérèse. "C’est un beau témoignage pour nous, puisqu’elles ont choisi ce prénom, contrairement à nous", reprend Thérèse qui a hâte d’entendre leur témoignage. Sans préjuger du fruit de leurs discussions à venir, une chose est sûre, les Thérèse ont une esprit missionnaire et ne comptent pas s’arrêter là, puisqu’une deuxième édition est déjà envisagée à Paris au printemps 2025. D’ici là, peut-être que d’autres Thérèse seront inspirées !
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