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James Earl Jones, la voix de Dark Vador, s’était converti au catholicisme

SLIDE SIX - A LOOK BACK AT THE CAREER OF ACTOR JAMES EARL JONES - SAG LIFETIME ACHIEVEMENT AWARD
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La rédaction d'Aleteia - publié le 10/09/24
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L'acteur américain James Earl Jones est mort lundi 9 septembre à 93 ans. Catholique, il avait trouvé Dieu à travers la figure d'un professeur qui l'a aidé à surmonter son bégaiement et pendant son service militaire.

Il était la voix caverneuse de Dark Vador, chaude et rauque de Mufasa le roi lion, a collectionné de nombreuses récompenses pour ses rôles sur scène et à l'écran : James Earl Jones est mort ce lundi 9 septembre à 93 ans, après avoir souffert de diabète pendant de nombreuses années. Il avait aussi joué le rôle du roi-mage Balthazar dans la série Jésus de Nazareth, bien qu'ayant joué aussi dans plusieurs films d'horreur (dont L'Exorciste II : L'Hérétique, 1977, suite d'un premier volet tristement célèbre). James Earl Jones avait expliqué à plusieurs reprises s'être converti au catholicisme.

D’après son autobiographie, Voices and Silences, James Earl Jones a rencontré pour la première fois le catholicisme pendant ses années de lycée. "Beaucoup de mes camarades de classe étaient catholiques et j’étais curieux de connaître leur religion", écrit-il. Il était doué en maçonnerie et a contribué à la construction d’une église catholique à Irons, dans le Michigan. Tout au long de sa vie, Jones ne se départit jamais de ses doutes ni de certains désaccords avec des dogmes de la foi.

C'est son professeur d'anglais, sa matière préférée, qui le mène le premier à la foi, tout en l'aidant à dépasser son bégaiement qui le paralysait. "Depuis l’âge de 8 ans, j’avais des difficultés à parler. C’était si handicapant que chaque fois que je me levais en classe pour lire, les autres enfants ricanaient et riaient. Je m’asseyais toujours, le visage brûlant de honte", a écrit James Earl Jones dans un article en 1993. Passionné de poésie, ce professeur le contraint un jour à lire à haute voix un poème, que le jeune Jones récitera miraculeusement sans accrochage. "J’ai découvert que j’avais une voix, une voix forte. Sous la tutelle du professeur Crouch, j’ai participé à des concours d’art oratoire et à des débats. Il ne m’a plus jamais imposé quoi que ce soit ; il voulait juste que tous ses étudiants se réveillent. Il ne nous a même jamais poussés à nous éveiller avec la religion, mais il pensait que si nous nous réveillions, nous trouverions Dieu, notre vocation et, ce faisant, la vie", se souvient Jones.

Enregistrer la Bible, son plus grand honneur

C'est pendant son service militaire en Corée que Jones se rapproche plus concrètement de l’Église catholique, même s'il ne s'est jamais vraiment étendu sur le sujet. "C’est dans l’armée qu’un aumônier jésuite m’a aidé à comprendre qui était vraiment Dieu et m’a ouvert la porte vers laquelle le professeur Crouch m’avait conduit" a-t-il ainsi déclaré. Son plus grand honneur ? Avoir enregistré le Nouveau Testament en 2014, alors qu'il était âgé de 86 ans. Une oeuvre qu'il a réalisée pour rendre hommage à ce professeur catholique. "Je l’ai vraiment fait pour un homme grand et mince aux cheveux gris qui m’avait non seulement aidé à trouver l’auteur des Écritures, mais qui, en tant que père de ma voix ressuscitée, m’avait également aidé à trouver une vie abondante. "

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