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JO de Paris 2024 : ces athlètes au service de la France à plus d’un titre

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Nicolas Gestin médaillé d’or en canoë slalom, 29 juillet 2024.

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Agnès Pinard Legry - publié le 30/07/24
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La France vibre à l’unisson des athlètes qui la représentent pour les Jeux olympiques (JO) de Paris. S’ils sont tous fiers de porter haut les couleurs de la France, certains sont au service de leur pays à plus d’un titre. Sur les 571 athlètes de la délégation française, 78 sont issus des rangs du ministère des Armées.

Des bassins aux tatamis, les quelque 571 athlètes qui représentent la France aux Jeux olympiques de Paris font vibrer les Français de joie et de fierté. Mais si tous ces athlètes ont en commun le goût de l’effort, de la persévérance et de l’excellence afin de porter toujours plus haut les couleurs de la France, certains d’entre eux servent leur pays à plus d’un titre. En effet, 78 sont issus des rangs du ministère des Armées. Au 30 juillet, la France comptait déjà 16 médailles dont cinq en or, huit en argent et trois en bronze. Sur l’ensemble des médailles remportées par la France, six l’ont été par des athlètes de l’armée, soit plus d’un tiers : le maréchal des logis Manon Apithy-Brunet au sabre (médaille d’or), l'aviateur Nicolas Gestin en canoë (médaille d’or), Le matelot Joan-Benjamin Gaba en judo (argent) et le sergent Thomas Chirault en tir à l'arc par équipe (argent), le second-maître Shirine Boukli en judo (bronze) et le soldat Luka Mkheidze également en judo (argent).

Concrètement, le ministère des Armées compte parmi son personnel civil et militaire 200 sportifs de haut niveau de la Défense (SHND) valides, sous statut militaire, engagés dans les différentes armées. Il compte également des sportifs de haut niveau handisport, sous statut civil, engagés au sein du secrétariat général pour l’administration. « Chaque athlète dispose d’une rémunération, une formation professionnelle et un accompagnement en cas de blessure », précise le ministère des Armées. Et les résultats sont là : Depuis les premiers jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896, plus de la moitié des médailles françaises ont été remportées par des athlètes militaires.

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