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Joseph (Fratello), heureux d’avoir parlé “de frère à frère” avec François à Marseille

Fratello
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Agnès Pinard Legry - publié le 23/09/23
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Une dizaine de jeunes de l’association Fratello a pu partager un temps de prière avec le pape François en fin de journée vendredi 22 septembre à l’archevêché de Marseille. Un temps d’une grande simplicité « où on a parlé d’égal à égal, de frère à frère », raconte Joseph, l’un des membres de la délégation.

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Le programme officiel du pape François à Marseille, les 22 et 23 septembre, ne semblait laisser aucune place à la moindre improvisation. Pourtant, c’est bien ce qu’il s’est passé ce vendredi 22 septembre en fin de journée. Une délégation d’une petite dizaine de jeunes de l’association Fratello a rencontré François à l’archevêché. « On nous a contacté trois jours avant sans qu’on nous ait rien demandé », confie à Aleteia Joseph qui a rejoint l’association il y a moins d’un an. « On nous a dit d’y aller pour 19h pour saluer le pape François. »

Arrivés à l’évêché, les jeunes attendent dans une salle attenante, heureux de pouvoir voir François. « On nous a mis dans une salle et, dix minutes après, il est arrivé. » Quelques secondes se passent pendant lesquelles Joseph se remémore ce souvenir qui promet de rester graver dans un coin de son cœur. « Je lui ai proposé de prier ensemble », raconte-t-il. Ce que le Pape a accepté. Ils ont d’abord récité ensemble un « Je vous salue Marie ». « Nous l’avons même chanté », sourit Joseph. Puis, celles et ceux qui le désiraient ont confié leurs intentions de prière. Le Pape, lui, a simplement dit qu’il les gardait dans son cœur.

« Le pape François m’a béni »

Julien, l’un des jeunes présents qui a été en situation de précarité, lui a confié « une galère au boulot ». « Je lui ai dit de prier pour moi et je sais qu’il va le faire », se réjouit-il. « Avant de partir, il m'a même béni. Tu te rends compte ? C’est pas rien quand même, le Pape qui bénit quelqu’un ! ». Après les intentions, le cardinal Aveline a à son tour récité une prière « pour tous les pauvres, toutes les personnes en souffrance », reprend Joseph.

Le Pape a également béni une statue de la Vierge Marie que Fratello avait emmenée aux Journées mondiales de la jeunesse de Lisbonne. « Il l’avait béni de loin mais là il a pu la voir de près et la bénir à nouveau. Le projet est qu'elle fasse le tour du monde pour aller dans des lieux de souffrance. » Le temps de prière s’est conclu par un Notre-Père puis le pape François s’en est allé. Julien comme Joseph, la tête encore pleine de cette prière imprévue et joyeuse, gardent surtout au cœur la simplicité du chef de l’Église catholique. « C’était comme si j’étais chez mon oncle ! », n’en revient pas Julien. « Il n’a pas été particulièrement causant mais tellement attentif ! », partage de son côté Julien. « Nous avons pu parler d’égal à égal, de frère à frère. »

La visite historique du Pape François à Marseille

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